Les vieux s'en souviennent : bien avant qu'il soit question de Super Mario Sunshine, pendant longtemps, nous savions que Nintendo travaillait sur son fameux "Mario 128" qui était censé être du cultissime Super Mario 64.
Bien qu'il ne s'agissait pas du nom définitif du jeu, il faisait référence au fait que le jeu devait mettre en scène un grand nombre de personnages simultanément. Il y avait également des intentions conceptuelles puisque le but de ce jeu était d'explorer les capacités de la Nintendo GameCube, qui était encore en développement à l'époque. Le concept initial impliquait la manipulation et l'interaction avec 128 petits Mario contrôlés par l'intelligence artificielle pour proposer une expérience de jeu qui devait être innovante pour l'époque (nous étions au début des années 2000).
Comme dans beaucoup de projets, et l'industrie nous le montre encore aujourd'hui, les plans ont changé en cours de route. Finalement, le concept du jeu tel qu'il était prévu à la base n'a jamais pleinement été réalisé et concrétisé dans un projet, néanmoins, beaucoup des idées qui étaient prévues pour lui ont été intégrées dans Super Mario Sunshine ou encore Super Mario Galaxy.
La première démonstration de Mario 128 a eu lieu durant l'été 2000 à l'occasion d'un Nintendo Spaceworld, et Adam Doree nous propose de redécouvrir cette présentation dans une qualité inédite à ce jour.
Eiffel 65 est un groupe italien d'eurodance qui s'est notamment fait connaitre à la fin des années 90 avec des tubes comme "Blue" ou encore "Move your body" et après la lecture de ces quelques lignes, vous vous demandez peut être "mais Liquidus, quel rapport avec le jeu vidéo ?".
Et bien, les membres du groupe étaient aussi des geeks et ne s'en cachaient pas. Avec son premier album appelé "Europop" sorti en 1999, Eiffel 65 faisait beaucoup de références à la culture pop, aux univers issus de la science-fiction, mais aussi au jeu vidéo, et les choses sont mêmes allées au-dela des simples références puisque le groupe a également réalisé un titre entièrement dédié à la PlayStation de Sony avec "My Console".
En plus de la console en elle-même, le titre fait également référence à des jeux tels que Gran Turismo, Metal Gear Solid ou encore Resident Evil.
Et pour l'anecdote, il était prévu à l'origine que ce titre soit simplement appelé "PlayStation" mais Sony s'y est opposé.
Nous sommes en 2000... Et dans le monde du jeu vidéo, c'est une année de transition : l'ère des consoles 32 bits et 64 bits touche à sa fin pour laisser la place à la nouvelle génération qui se profile. En tout cas, cette année la, la Nintendo 64 est entrain de vivre ses derniers mois et Nintendo travaille depuis un moment sur le développement de sa nouvelle console de salon qui porte le nom de code Dolphin et qui se révélera être la GameCube quelques mois plus tard. Elle sortira à la fin de l'année 2001 aux Etats Unis et au Japon, puis avant l'été 2002 en Europe.
A cette époque, Nintendo tenait encore son Space World, un événement que la firme avait créé en 1989 dans le but de dévoiler leurs plans concernant leur nouvelle génération de machines et les nouveaux jeux prévus. L'événement a été tenu jusqu'en 2001, mais aujourd'hui, il n'existe plus. La firme nippone profitera surtout des gros événements comme l'E3 pour communiquer sur ses projets par la suite. C'est notamment à cet événement que Nintendo a révélé l'existence de la Nintendo 64 en 1993, qui était connue sous le nom de Project Reality, du 64DD en 1996, ou encore de la GameCube et de la GameBoy Advance en 2000... Et c'est plus particulièrement à l'édition de cette année la que nous allons nous intéresser dans cet article.
Comme précisé précédemment, c'est lors de l'édition 2000 du Nintendo Space World que la GameCube est officiellement révélée au public, avec notamment plusieurs présentations de jeux prévus sur la machine. La firme de Kyoto avait dévoilé plusieurs demo techniques, et l'une d'elles avait particulièrement impressionné les joueurs, elle concernait la série The Legend Of Zelda.
Elle nous présentait un combat entre Link et Ganondorf (dont les apparences étaient issues de The Legend Of Zelda : Ocarina Of Time), et il faut dire que c'était la claque quand même. Le passage aux 32/64 bits vers les 128 bits a tout de même marqué un gap : nous avions une 3D plus propre, plus lisse, moins polygonale, avec davantage de détails, et d'une certaine manière, nous faisions aussi de premiers pas vers le photoréalisme, et nous commencions à voir de premiers rapprochements entre les jeux vidéo et le cinéma. A l'heure d'aujourd'hui, ça peut piquer un peu les yeux et ça a peut être pris un petit coup de vieux, mais c'était assez impressionnant de voir cela à cette époque. Cette même démonstration avait été faite quelques mois plus tard à l'occasion de l'E3 2001 et certaines rumeurs disaient qu'elle était jouable en behind closed doors. Cela n'a jamais été confirmé ou démenti par Nintendo.
A partir de cette vidéo, beaucoup de fantasmes ont commencé à naitre au sein des communautés de joueurs qui imaginaient déjà qu'une suite The Legend Of Zelda : Ocarina Of Time était en chantier. D'ailleurs, Nintendo entretenait un certain mystère à ce sujet puisque la firme n'a jamais réellement communiquer sur ses intentions après avoir fait cette présentation. Quoi qu'il en soit, de nombreux joueurs pensaient que cette démonstration servirait de base au développement du prochain opus de la série sur console 128 bits jusqu'à ce que quelques temps plus tard, Shigeru Miyamoto présente les premières images de The Legend Of Zelda : The Wind Waker, qui avait un style graphique et character design complètement différent de ce qu'on avait pu voir au Nintendo Space World 2000.
Lorsqu'il a été présenté pour la première fois au Nintendo Space World en 2001, The Legend Of Zelda : The Wind Waker reçoit un accueil rimant avec la consternation en raison de son aspect visuel. Nintendo a opté pour un cell-shading au rendu cartoonesque, et ça ne plait pas. Après avoir sorti Ocarina Of Time et Majora's Mask, la série prenait le chemin d'une certaine maturité et beaucoup de joueurs ont cru à une farce de la part de Miyamoto jusqu'à la sortie du jeu en 2003 dans nos contrées.
Cependant, malgré le déferlement de critiques que le jeu a pu subir, The Legend Of Zelda : The Wind Waker est acclamé par la critique lors de sa sortie a tout de même fini par être apprivoisé. Et même si chacun a ses préférences, le jeu est quand même régulièrement cité chez les joueurs et est considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs opus de la franchise.
Il aura fallu attendre quelques années plus tard pour voir quelque chose de semblable à la démonstration du Nintendo Space World 2000 avec l'E3 2004 où Nintendo a présenté pour la première fois Zelda : Twilight Princess où nous avons pu revoir un Link adulte dans un style plus mature.
Après Nintendo et Sony, intéressons nous maintenant à ce qu’a pu faire Microsoft dans le passé.
Bien que la firme de Redmond n’était pas totalement étrangère au secteur du jeu vidéo via ses nombreuses productions sur PC et sa gamme d’accessoires SideWinder, c’est en 2001 avec la sortie américaine de la Xbox que l’entreprise fondée par Bill Gates se lance pleinement dans la course en entrant officiellement sur le marché des consoles de jeux afin de concurrencer Sony et sa PlayStation 2, ainsi que Nintendo et sa GameCube.
Malheureusement, la Xbox n’a pas rencontré le succès attendu, en tout cas nous étions bien loin de celui que la PlayStation 2 connaissait et qui était dans le viseur de Microsoft. Nous pouvons même dire qu’elle a une durée de vie relativement courte : tout juste 4 ans, la Xbox 360 étant sortie en 2005 et les deux consoles n’ont pas beaucoup coexisté, il n’y a pas vraiment eu de période de transition. Mais la console a tout de même eu le mérite de proposer un catalogue de titres qui lui était propre dont certains sont devenus cultes entre Halo, Project Gotham Racing, Jet Set Radio Future, Panzer Dragoon Orta, Ninja Gaiden Black ou encore Steel Battalion.
La Xbox première du nom se démarquait aussi de ses concurrentes de par les fonctionnalités dont elle disposait : disque dur et port Ethernet embarqués en vue du lancement du Xbox Live vers la fin de l’année 2002 et dont les options proposées sont maintenant très courantes aujourd’hui : profil en ligne, ajouts d’amis, communication vocale et la possibilité de télécharger du contenu supplémentaire pour certains titres.
Et afin de promouvoir tout ça, et bien Microsoft a fait comme ses concurrents en profitant des moyens de l’époque : au début des années 2000, on commençait petit à petit à délaisser la bonne vieille VHS pour laisser place au DVD, et la firme de Redmond avait mis à disposition à l’époque son DVD promotionnel qui pouvait être trouvé dans les Micromania, les Score Games et l’édition du Jeux Video Magazine qui était sorti avec le lancement de la console chez nous en 2002.
Vous pouvez retrouver son contenu juste ci-dessous avec un peu moins de 50 minutes de vidéo mettant les titres de la console, ainsi que le Xbox Live.
Dans Parappa The Rapper, vous incarnez un jeune chien n’ayant pas une grande confiance en lui et qui tente de trouver l’amour auprès d’une fille ressemblant à une fleur se nommant Sunny Funny, et pour se faire, il cherchera la reconnaissance dans le hip-hop en prenant différentes leçons auprès de différents professeurs : un maitre de kung-fu qui a une tête d’oignon, prendre des leçons de conduite auprès d’un caribou (celui qui a pensé « tabarnak », il sort !), ou encore apprendre la cuisine avec une poule.
Le jeu est devenu culte d’une certaine manière, en développant une certaine popularité au fil des années, et probablement parce qu’il est un des premiers jeux du genre à connaitre le succès auprès du grand public, mais aussi parce qu’il a été l’un des pionniers sur ce que sont les jeux de rythme.
Le titre est en sorti en 1996 au Japon sur la PlayStation, première du nom, et il a quasiment fallu attendre un an plus tard pour le voir débarquer chez nous, en Septembre 1997 plus précisément… Comment se portait la France musicalement à cette époque-là ? Besoin d’une piqure de rappel ?
Et bien en 1997, le phénomène des Boys Band commençait à prendre son ampleur en France avec la naissance de nombreux groupes francophones entre les 2Be3, Alliage, G-Squad, Poetic Lovers etc… Et afin d’assurer la promotion de Parappa The Rapper, les chargés de communication de Sony ont donc décidé de surfer sur ce phénomène qui connaissait un énorme succès en développant une publicité dont beaucoup d’entre vous doivent encore se souvenir.
En tout cas, en ce qui me concerne, elle a longtemps hanté mon esprit avec el famoso : "Croix croix carré, rond rond rond et triangle, carré et triaaaaaaaangle...."