Un jeu qui fouette dans tous les sens ? Non sérieux ??
La Super Nintendo, c’est un peu la console des miracles pour Castlevania. Exit les limitations techniques de la NES ou de la Game Boy : place à la vraie puissance 16-bit. Et Konami ne s’est pas privé. Avec Super Castlevania IV, sorti en 1991, le studio balance une vraie claque visuelle et sonore, tout en revisitant les bases du tout premier épisode. Un remake ? Un reboot ? Peu importe. Ce qui compte, c’est qu’on y incarne un Simon Belmont au sommet de son art... ou presque.
La cover américaine du jeu
Simon Belmont, le retour du king
L’histoire est basique, comme toujours dans un Castlevania. Dracula revient (quelle surprise), et Simon doit repartir à l’assaut de son château pour lui remettre une rouste. Pas de fils à sauver, pas de twist chelou, juste une mission classique : traverser douze niveaux bourrés de pièges, de monstres, de murs secrets et de boss bien salés.
Mais ce n’est pas l’histoire qui nous marque ici. Ce sont les sensations de jeu. Et elles font plaisir.
Le gameplay 16-bit : plus de fouet, moins de galère
La vraie révolution de Super Castlevania IV, c’est Simon lui-même. Ce n’est plus un tank qui saute comme une enclume : il peut enfin contrôler son saut en l’air, viser dans huit directions avec son fouet, et même le faire tournoyer mollement pour parer les projectiles. Une vraie boîte à outils de tueur de vampires.
C’est fluide, c’est précis, et ça rend les niveaux bien plus funs à parcourir. Chaque étape propose son propre gimmick : des plateformes rotatives, des salles inversées, des ascenseurs mortels… Le jeu sait se renouveler sans jamais tomber dans le piège du trop plein. Et puis, honnêtement, mettre un coup de fouet en diagonale sur une chauve-souris, c’est un plaisir simple mais intense.
Le seul bémol ? Simon est encore un peu rigide sur les bords. Il a beau avoir gagné en maniabilité, il reste lent, et ses animations très détaillées peuvent le rendre vulnérable dans les moments chauds. Ce n’est pas un ninja, c’est un chevalier en cotte de mailles, et ça se sent.
Ambiance gothique + musiques légendaires = combo gagnant
Visuellement, le jeu exploite à fond la Super Nintendo. Effets de rotation, scrollings parallaxes, pièces qui tournent sur elles-mêmes… Super Castlevania IV frime, mais toujours avec goût. Les décors sont riches, glauques et variés, du cimetière jusqu’aux entrailles du château.
Mais le vrai clou du spectacle, c’est la musique. Le compositeur Masanori Adachi a pondu une bande-son magistrale, sombre, atmosphérique, parfois expérimentale, toujours marquante. Certaines pistes sont de véritables chefs-d’œuvre du chiptune 16-bit, et collent parfaitement à l’ambiance gothique du jeu.
Les points forts :
+ Une refonte complète du gameplay original
+ Fouet dans 8 directions = révolution
+ Des niveaux variés et bourrés d’idées
+ Bande-son culte, digne des meilleurs épisodes
+ Ambiance gothique sublime, direction artistique au top
+ Boss mémorables, certains très créatifs
Les points faibles :
- Simon reste un peu lent et rigide
- Pas de système de progression ou d’armes évolutives
- Difficulté parfois mal dosée (certains pics, puis des passages trop faciles)
- Histoire anecdotique
Une masterclass de 1991
Super Castlevania IV, c’est Konami en grande forme, qui prouve qu’avec les bons outils, on peut réinventer un classique sans le trahir. Plus fluide, plus maniable, plus ambitieux que jamais, c’est un épisode qui a marqué toute une génération. Il a peut-être été un peu éclipsé par Symphony of the Night par la suite, mais il reste une perle de la 2D, un vrai bijou d’ambiance, et un jeu à faire absolument pour comprendre ce que Castlevania, le vrai, avait dans le ventre.
Un grand cru gothique, à savourer manette en main... et fouet au poing.
Fiche technique: Titre: Super Castlevania IV Développeur: KONAMI Editeur: KONAMI Genre: Action Année: 1991 Autres supports : - Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
Excellent jeu que je trouvais dur au début et que j'avais mis de côté pendant quelques mois pour le rebrancher et le faire en une traite avec assez facilité.
C'est un titre je que refais tous les ans avec le même plaisir.
J'ai la version Japonaise et la version européenne du titre.
Ces musiques sont légendaires, je les écoute encore aprfois aujourd'hui quand je travaille.
Une Master Class comme seul le Konami de l'époque pouvait nous en sortir.
Top! A l’époque tous les tests le disaient tres court pour les 500 francs demandés (dejà).
Mais quelle vitrine technique pour la snes et quelle ost! Faits et refaits! la grande epoque de konami!
J'ai la version Japonaise et la version européenne du titre.
Ces musiques sont légendaires, je les écoute encore aprfois aujourd'hui quand je travaille.
Une Master Class comme seul le Konami de l'époque pouvait nous en sortir.
Mais quelle vitrine technique pour la snes et quelle ost! Faits et refaits! la grande epoque de konami!
Des jeux comme on en fait plus.