Vous l’aurez compris au titre, cet article va être assez différent des articles que j’ai fait jusqu’à maintenant. Point de rétrospective ou de découverte, ça n’aurait pas d’intérêt car il s’agit d’un sujet que tout le monde connaît : Eh oui, on va parler de FF ! Oui, « encore », mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler moi-même jusque-là, si ce n'est à travers ma rétrospective sur FF5 en début d'année... Je profite donc d’avoir (re)fini FF8 et FF9 cette année pour vous partager mes expériences et souvenirs de la série, faire une petite introspection sur moi-même et rappeler ce qui faisait leur force.
Comme un peu tout le monde j’imagine, Final Fantasy est une série qui m’a beaucoup marqué, et a même largement contribué à définir pour moi le genre du JRPG. Genre qui a bien évolué depuis, et pas toujours pour le meilleur... Aujourd’hui encore, je considère même les FF de la période SNES et PSX comme les meilleurs RPG auxquels j’ai pu jouer. Bien sûr, d’autres ont pu être très innovants, originaux, immersifs et/ou intéressants dans leurs mécaniques de jeu, parfois plus sur certains points qu’un FF, mais jamais en globalité sur le jeu entier. Certains ont pu se montrer aussi passionnants pour moi qu’un FF malgré leurs défauts, notamment ceux que l’on a connu lors de « l’âge d’or » du JRPG. Mais le temps passant je me suis retrouvé de moins en moins dans les jeux du genre, même ceux qui suscitent l’engouement des amateurs...
Il m’arrive donc régulièrement de me demander « Pourquoi ? ». Pourquoi ai-je autant accroché à ces jeux, qu’est-ce qui fait précisément que je les trouve meilleurs que beaucoup d’autres jeux du genre qui ont pourtant des qualités ? Est-ce la passion ou la nostalgie qui m’aveuglent, ou les FF proposaient-ils réellement quelque chose que l’on ne retrouvait pas dans les autres jeux ?
Un questionnement qui va même plus loin : pourquoi un jeu nous plaît-il ? Qu’a-t-il de meilleur que les autres ? En quoi tel ou tel aspect en fait un chef-d’œuvre, quand d’autres jeux présentent au moins en partie les mêmes aspects mais ne sont pas des chefs-d’œuvre pour autant ?
Je n’ai évidemment aucun moyen d’apporter une réponse définitive à ces questions, mais je voulais tout de même vous partager mes réflexions à ce sujet à travers la saga FF et ce qu’elle m’a apporté.
Je vous invite aussi à vous poser ces questions vous-même et à partager ici votre ressenti sur le sujet
Alors comme d’habitude, ça va être un beau pavé... j’ai vraiment essayé de faire court (mon premier jet faisait le double de pages !!), quitte à survoler certains aspects, enfoncer des portes ouvertes, et sans doute passer pour un vieux grincheux. J’aime entrer dans le détail, mais il y a beaucoup trop à dire sur FF et je me doute que parler de tout serait indigeste. Je me contenterai donc de suivre 4 principaux axes : la technique, l’ambiance/univers, le scénario, le gameplay. J’espère que ça sera intéressant tout de même, mais je ne vous en voudrais pas si vous lâchez la lecture en cours de route Voyez ça comme un moyen de passer le temps en ce samedi pluvieux... Bref, c’est parti !
Une technique irréprochable au service de l’immersion
Je l’avoue, je suis tout sauf un gaga de la technique. Déjà à l’époque, j’étais loin d’être excité par le passage à la 3D ou par l’augmentation du nombre de bits des consoles. Pour moi, si le jeu a du charme malgré ses lacunes techniques, c’est tout ce qui compte. Mais je dois l’admettre, avec FF l’histoire était différente.
La série a toujours pu se vanter d’exploiter au mieux les spécificités des machines sur lesquelles elle s’est posée, et ce déjà depuis la NES. Mais c’est évidemment avec FF7 sur Playstation que Squaresoft a pu affirmer à travers le monde son statut de leader technologique dans le domaine du JV.
Et autant, je l’avoue encore, j’étais trop jeune et innocent pour percevoir une quelconque claque lorsqu’on m’a présenté FF7, autant cette claque je l’ai ressenti avec la présentation de FF8 et notamment sa fameuse introduction qu’on ne se lassera jamais de regarder :
Des personnages charismatiques aux proportions réalistes, un monde futuriste aux couleurs chatoyantes, une mise en scène folle, des décors d’une précision à couper le souffle, le tout avec une telle finesse dans la modélisation 3D, je n’avais jamais vu ça ailleurs, même au cinéma ! Les cinématiques en CG des jeux se sont imposées comme standard à la fois dans la série et dans les productions numériques tous azimuts, et on attendait tous en jouant aux jeux les moments où elles interviendraient pour nous en mettre plein la vue. On se disait que ce serait ça, le futur du jeu vidéo.
Même en jeu, les personnages paraissaient crédibles et réalistes (même si aujourd’hui on a plus l’impression de voir une bouillie de pixels qui bouge...) notamment grâce au travail sur leur modélisation mais aussi sur les animations (sur lesquelles je vais revenir). Les effets spéciaux en combat étaient à couper le souffle, en particulier les invocations, seconde vitrine technologique des jeux. Les décors, eux, restaient aussi somptueux que dans les cinématiques grâce à une astuce de Square : le choix de rendre les décors en précalculé.
On aurait pu imaginer que pour épater encore plus la galerie, Square opte pour des environnements intégralement en 3D, puisque c’était le maître mot à l’époque... Mais on se doute à quel point cela aurait coûté en ressources vu la taille de l’univers des jeux. D’autres jeux ambitieux comme Xenogears ont voulu faire ce pari, mais ils se sont généralement heurtés à des contraintes techniques, financières ou humaines... Et nombre d’entre eux ont mal vieilli visuellement.
Square a donc fait le bon choix pour FF, tant les décors restent magnifiques à regarder même maintenant (malgré des pixels bien apparents sur nos TV modernes, c’est sûr). Cela pouvait paraître étrange du point de vue de l’ambition technique pure, mais parfaitement compréhensible s’il s’agit d’immerger les joueurs dans des mondes quasi-féériques (fut-ce une Midgar sordide et déprimante). À mon sens, ce choix révèle la véritable intention de Square : les moyens techniques déployés pour le jeu n’étaient pas tant pour impressionner le public que pour soutenir la profondeur des univers mis en place et la narration des jeux. En clair, la technique est au service du jeu, et non l’inverse.
On aurait ainsi pu croire que FF, et quelques autres comme Metal Gear Solid, Tekken, etc. auraient inspiré toute l’industrie JV japonaise pour avancer dans cette direction. Dans la réalité, beaucoup d’autres jeux de l’époque n’ont pas su ou n’ont pas pu suivre le mouvement, ceux-là même qui paraissent archaïques aujourd’hui. En particulier les RPG. Pire, certains jeux sortis bien plus tard et témoignant d’une ambition similaire m’ont même paru moins impressionnants, plus « pauvres » que les FF de la Playstation au point d’en gâcher en partie l’expérience. C’est le cas des épisodes 3D des Tales of, à commencer par Symphonia...
Aujourd’hui, les titres japonais qui peuvent se targuer d’une forte ambition technique sont rares, et la série FF elle-même a eu du mal à maintenir son statut de leader technologique, au prix de grosses concessions sur les autres aspects de jeu... Qui aurait pu imaginer à l’époque que l’on en arriverait là aujourd’hui ?
Des univers enchanteurs et vivants
De la même façon que la série a su impressionner par sa technique, elle a su aussi nous faire rêver avec des univers étonnants et accrocheurs d’une profondeur incroyable. D’abord grâce à la DA générale des titres absolument renversante bien sûr, mais aussi grâce à l’écriture des dialogues, les animations des personnages qui au-delà de la prouesse technique rendaient ces derniers très vivants, ou le soin accordé aux personnages secondaires, voire tertiaires.
C’est une des choses que j’ai appréciées en revenant sur FF8 et 9 cette année, cette sensation d’adhérer immédiatement à l’univers qui m’est proposé et à pouvoir m’attacher aux personnages, même les moins importants. C’était évidemment un plaisir de revoir le groupe de Squall dans l’un et la bande à Djidane dans l’autre, mais aussi de retrouver des personnages tout aussi identifiables et rigolos ou attachants comme Raijin & Fujin, les Shumi, les Moombas (même si je me demande encore à quoi ils servent) ou le docteur Geyser pour l’un, les Tantalas et le fameux rire de Bach, les Brutos, le théâtre de Ruby, et les rats de Bloumécia/Cleyra pour l’autre. Sans oublier le bestiaire habituel de la série, en y incluant les chocobos et les mogs, ces derniers étant plus vivants et attachants que jamais dans FF9 grâce à leur statut de point de sauvegarde, et surtout l’excellente idée des lettres à distribuer.
On peut d’ailleurs s’interroger sur comment des univers aussi bariolés, voire même loufoques, parviennent à tenir la route : un ninja mis en scène sur une musique de cow-boy ? Un agent de la Shinra infiltré dans une mascotte de casino ? Même un jeu à l’univers à priori réaliste comme FF8 n’échappe pas à quelques absurdités volontaires, notamment avec les Shumis et les Mumbas évoqués plus hauts, mais aussi certaines quêtes annexes comme celle de Koyo-K.
FF9, lui, atténue ce côté absurde grâce son atmosphère fantastique inspirée des contes de fées, lui permettant de jouer à fond sur cet aspect. Mais quel que soit l’épisode choisi, ce n’est jamais choquant pour le joueur : ça nous surprend et nous amuse, mais jamais cela ne décrédibilise l’univers, au contraire il n’en est que plus attachant. Et cela grâce à des choix pertinents pour ces aspects décalés, et à la portée symbolique qui leur est souvent associée. Ce côté hétéroclite des univers n’est pas forcément propre à FF puisqu’on retrouve cet aspect dans beaucoup de jeux japonais, mais la série reste parmi celles qui ont trouvé à mon sens le meilleur équilibre pour rendre son univers atypique tout en permettant de le prendre au sérieux. Dommage que, dans sa volonté de réalisme, la série s’en soit écartée sur ses derniers épisodes...
Pour donner vie à son univers, la série peut se targuer de nombreux dialogues mémorables, que ce soit du côté des protagonistes ou même des PNJ. J’ai toujours trouvé l’écriture des jeux particulièrement réussie, avec le bon équilibre entre la mise en avant du caractère volontairement stéréotypé d’un personnage et une certaine forme de subtilité qui lui évite de trop tomber dans la niaiserie. J’ai par exemple moi-même été surpris de relire les répliques de Squall, dont j’avais gardé l’image péjorative de l’ado exagérément dépressif et antisocial, alors que ses dialogues soulignent assez bien sa psychologie complexe. Bibi, en revanche, est toujours aussi émouvant avec ses réflexions très enfantines et pourtant très justes sur la mort. J’aime d’ailleurs comment FF9 mets parfois en avant ses personnages, même les plus insignifiants, renforçant la sensation d’un monde cohérent et vivant.
À l’inverse, les vieux FF pouvaient aussi se montrer un peu gamins dans certains dialogues plus légers, mais j’ai toujours trouvé que ça rendait les personnages attachant plus que ça ne les desservait. J’avoue personnellement esquisser toujours un sourire quand Seifer traite Zell de hérisson blond ou lorsque Djidane appelle Steiner « papy », sans compter les répliques du style « C'est un jeu vidéo, pas un conte de fées, Mr Hibou ! » ou « Hé ! Tu es reparti sur la planète Squall ! C'était intéressant de te voir gentil ! Continue un peu. »
Un des nombreux dialogues amusants et pourtant inutiles du jeu, ici les deux gardes au tout début du CD2.
On peut remercier pour ça la traduction française de l’époque, que j’ai toujours trouvé fluide et pleine de belles trouvailles. Pour FF8 et 9 en tout cas, car on se souvient malheureusement de la traduction boiteuse de FF7, qui avait juste le mérite de proposer un jeu traduit et à peu près compréhensible...
D’ailleurs, si cette traduction m’a marqué, ce n’est pas seulement pour les dialogues. Vous avez certainement retenu et acquis tout comme moi les noms des attaques des invocations comme « Transcendantale » ou « Divine Comédie » par exemple, ou celui des Limit Break comme « Lamineur », sans compter les noms d’objet (« lasik », « défijeur »), bref des noms qui sont devenus cultes et ont parfois été transmis dans les futurs jeux. Avec parfois un petit côté gamin à vouloir écrire des trucs stylés genre « Caillou magik » ou « Magiklame ».
D’ailleurs, on s’étonnerait aujourd’hui de voir certains noms qui ne sont pas traduits, laissés en anglais voire en japonais, chose encore admise à l’époque mais inadmissible de nos jours !
Pourtant, jamais au grand jamais je n’échangerai un « Renzokuken » contre un « Coups d’épée successifs » (bah oui, c’est ça la traduction littérale ), le premier a infiniment plus de classe !
Au final, même si certains choix pouvaient être discutables (pourquoi Quetzalcoatl est devenu Golgotha ?), ces noms se montraient très inventifs et conféraient un charme particulier à l’univers des jeux.
Outre leurs dialogues agréables et bien trouvés, les personnages prennent vie grâce à leurs animations. FF a toujours mis un point d’honneur à rendre ses personnages le plus expressif possible malgré les limitations techniques, que ce soit en 2D par le biais d’icônes (même s’il y en avait peu), d’expressions ou d’animations spécifiques, ou par le biais d’animations travaillées, parfois à usage unique, pour les FF en 3D. Dans le cas de FF8 et 9 notamment, c’est un vrai régal à regarder (même si on a fait mieux depuis, certes). Et je parle bien des animations in-game, pas juste des cinématiques ! Voir Zell se battre dans le vide ou Selphie bondir et s’affaler sur un lit (et d’une manière générale sautiller dans tous les sens) fait immédiatement ressortir leur personnalité plus efficacement que n’importe quelle ligne de dialogue et leur confère un charme incroyable. Même chose pour Bibi qui revisse son chapeau sur sa tête lorsqu’il est gêné, ou Steiner qui trépigne d’agacement en faisant cliqueter son armure. Il faut dire que ce genre d’animation passe encore mieux pour FF9 et ses personnages au look cartoonesque. Et ça ne se résume pas qu’à quelques animations, chaque personnage, aussi insignifiant soit-il, a l’occasion de se mettre en scène pour notre plus grand plaisir.
Je reste bluffé par le tour de force d’avoir rendu les personnages aussi attachants et expressifs malgré l’absence de doublages et où, malgré les efforts de Square dans ce domaine, les modèles 3D des personnages étaient encore un peu rudimentaires. Je trouve les animations de FF8 et 9 d’une qualité rare encore aujourd’hui, à un point où même des JRPG de la génération suivante me paraîtront en-dessous sur ce plan. Par exemple, et au risque de surprendre certains, Tales of Symphonia m’a beaucoup déçu à ce sujet... De toute façon, la plupart des RPG nouvelle génération se contentent dorénavant de grands portraits des personnages façon Visual Novel. Malgré leur charme visuel certain, je n’ai jamais trouvé que ça rendait les personnages très vivants...
Je termine cette partie sur l’univers en abordant rapidement les musiques de Uematsu ! En vrai, je ne sais pas trop quoi dire dessus, tout le monde s’accorde à dire qu’elles sont géniales, et bien sûr je le pense aussi. Mais dans quelle mesure ? Ça, je ne saurais le dire. Toujours est-il qu’elles m’ont transporté comme peu de musiques de jeux l’ont fait, non seulement en illustrant merveilleusement les scènes des jeux et en palliant au manque de mise en scène (surtout à l’époque NES et SNES), mais aussi en y apportant une émotion particulière propres aux compositions du monsieur, émotion que je retrouve parfois dans ses travaux futurs même s’ils sont souvent jugés moins marquants.
Elles étaient aussi extrêmement variées et s’inspiraient de nombreux styles, incluant la musique celtique/irlandaise, le flamenco, le ragtime, le rockabilly ou le rock tout court, la valse, la bossa nova et bien d’autres. Tout en créant des styles très atypiques et inclassables, et pourtant très évocateurs, à l’image du thème des Mogs. Quelque chose que je constate moins dans les OST récentes qui se cantonnent souvent au style rock et/ou orchestral, souvent avec brio bien sûr, mais qui du coup ne suscitent pas une aussi large palette d’émotions. Même encore aujourd’hui, les musiques d’Uematsu me « parlent » bien plus que celles d’autres compositeurs pourtant très bons, et je le range facilement au sommet de mes compositeurs de JV préférés.
Des histoires atypiques et prenantes
Un peu comme pour la technique, je n’ai jamais accordé tant d’importance que ça au scénario d’un jeu, même d’un RPG. J’ai plus tendance à me laisser porter par l’univers proposé, et je peux me sentir dedans même si l’histoire se résume par exemple à un bête sauvetage de princesse. Mais ça ne veut pas pour autant dire que je n’ai pas d’exigences ! Et si un jeu propose des personnages trop ridicules/mal écrits ou un propos trop absurde, il y a peu de chance pour que j’arrive à le prendre au sérieux et à m’investir dedans...
Là encore, je ne saurais dire ce que les scénarios ou les personnages de FF ont de meilleur que les autres. Mais ils m’ont toujours paru mieux écrits, mieux menés que beaucoup d’autres, et surtout, mieux rythmés. Ils ont notamment ce don d’instaurer immédiatement une ambiance et de plonger le joueur dans l’action dès les premières minutes de jeu, comme FF4 qui lève le voile sur la flotte de Cecil ou FF7 qui attaque d’emblée avec la mission pour le réacteur Mako. À l’époque, on en était encore au cliché du héros qui dort en début de jeu... sacrée différence. Même par la suite, le rythme s’essouffle rarement et les jeux sont ponctués de moments forts et de scènes d’actions entre deux cutscenes ou mini-jeux.
FF6 instaure dès les premières minutes une ambiance incroyable et originale, et plonge très vite le joueur dans l’action.
Prenons par exemple le scénario de FF8 (oui, celui-ci précisément, exprès parce que plein de gens le déteste ) : après un début de jeu certes « tranquille » (le test d’Ifrit), on enchaîne sur l’attaque de Dollet qui se termine par l’évaluation du SeeD, puis sur le fameux bal où l’on rencontre Linoa. La prochaine mission ne se fait pas attendre, direction Timber pour aider un groupe de résistants à enlever le président de Galbadia, avec au passage un premier rêve étrange qui nous met aux commandes du groupe de Laguna. Puis s’ensuivent l’arrivée spectaculaire d’Edea, l’arrivée à Deling City pour mettre en place son assassinat qui bien évidemment échoue, l’évasion de la prison du désert, l’infiltration de la base de missiles, la BGU sans dessus-dessous qui finit par se mettre à voler... Ça ne s’arrête jamais, ou presque ! Le jeu propose bien sûr des temps morts qui correspondent le plus souvent à un moment de liberté où l’on peut faire quelques quêtes annexes, mais il reste jalonné de moments forts pour surprendre ou impliquer émotionnellement le joueur, et surtout le maintenir en haleine sur la durée, sans que ces moments ne se perdent dans l’exploration de zones trop vastes ou dans des passages de vide scénaristique.
Mieux : beaucoup des phases d’actions vont proposer un gimmick particulier (le test d’Ifrit est en temps limité, l’enlèvement du président se fait par le biais d’une sorte de mini-jeu, etc.), qui ne sont peut-être pas toujours extraordinaires mais ont le mérite de casser la relative répétitivité du gameplay, de briser la routine, ou simplement de rendre amusantes des scènes qui en temps normal ne seraient pas jouables (le défilé de Junon dans FF7, le duel sur scène de Djidane et Frank dans FF9, etc.), permettant d’impliquer le joueur au maximum. C’est quelque chose que j’ai rarement vu en dehors des FF, ou alors de façon limitée, puisque dans les autres jeux on sent souvent sur la longueur la redondance du gameplay (cutscene, exploration, donjon, combat, répété ad nauseam). Il est dommage que ces jeux ne profitent pas plus de leur statut de jeu vidéo pour concilier ainsi gameplay et narration, car c’est une des raisons qui rendent pour moi les FF si agréables à jouer.
Bien sûr, même si toute cette suite d’événements se veut à la fois impressionnante et variée, cela ne veut pas dire qu’elle est parfaitement construite, surtout dans FF8 qui a justement eu tendance à en faire trop... Un esprit affûté aura d’ailleurs vite remarqué les inconsistances du scénario : facilités (Squall et Linoa perdus dans l’espace qui tombent comme par hasard sur un vaisseau abandonné...), absurdités (deux jeunes capables de piloter à eux seuls ledit vaisseau alors qu’ils n’y ont jamais touché avant...) ou incohérences (Squall, pourquoi tu remets docilement Linoa à Esthar alors que tu viens de risquer ta vie en allant dans l’espace pour la sauver ?...), les entourloupes scénaristiques sont nombreuses et pour certains ont largement gâché l’expérience. Les autres épisodes de la série ne sont pas non plus exempts de ces défauts, mais il faut admettre que dans les anciens FF, c’est probablement le 5 et le 8 qui les cumulent le plus...
À moins peut-être qu’ils ne s’en cachent même pas ? Car outre le fait que l’on connaisse maintenant le penchant des japonais pour l’exagération et l’exacerbation des émotions, la série FF a toujours assumé son attrait pour le cinéma et le spectacle, privilégiant beaucoup la forme tel un blockbuster hollywoodien dont l’objectif est avant de tout de surprendre, émerveiller, divertir. Un pari que la série a toujours réussi grâce au savoir-faire de Square et aux moyens techniques déployés.
Si certains joueurs se montrent si exigeants, c’est aussi parce que très tôt, la série ne s’est pas contentée de mettre en valeur sa forme et a toujours su proposer un fond intéressant, complexe ou mature, brisant même souvent quelques clichés. Elle a été l’une des premières à détourner le stéréotype du preux chevalier pétri de bonnes intentions en dépeignant un Cecil en proie au doute et suivant le chemin de la rédemption, ou plus tard un Cloud désabusé et renfermé sur lui-même, alors qu’enfant il rêvait justement d’être un héros. Les autres personnages ne sont pas en reste et bénéficient presque tous d’une profondeur de caractère peu commune pour l’époque, tout en restant relativement bien écrits. J’ai moi-même été ému par tous ces personnages, même s’il m’a fallu du temps pour comprendre les subtilités ou la symbolique des thèmes du jeu, au travers de dossiers établis par les journalistes ou les fans eux-mêmes. Le fait qu’il y ait plusieurs niveaux de lecture témoigne d’ailleurs du soin apporté à la profondeur scénaristique. Cela dit, même si j’ai envie de dire « qu’objectivement » une telle profondeur sur les personnages et le scénario les rends meilleurs que d’autres, cela tient plus du degré de subtilité concernant leur traitement qu’au sujet choisi. Une bête histoire d’enfants qui parcourent le monde pour le sauver peut être aussi intéressante à suivre que la vie d’un mercenaire qui a vécu l’horreur de la guerre, au final tout va dépendre de comment c’est raconté...
Un gameplay intuitif et complet
Quand on évoque FF, on cite volontiers les trois aspects que je viens d’aborder (technique, univers, scénario), mais on parle assez peu d’un dernier aspect pourtant très réussi : le gameplay. C’est pourtant une des choses qui m’a le plus marqué !
Car outre leur côté relativement accessible (je découvrais moi-même le genre du RPG à l’époque), les jeux étaient généralement bourrés de possibilités pour appréhender le système de jeu et en tirer parti, offrant des systèmes complets et complexes, mais jamais compliqués (si vous saisissez la différence). Une liberté qui s’applique aussi à la progression du joueur, puisque ce dernier a souvent des occasions de s’écarter de la trame principale ou de revenir sur ses pas pour découvrir divers à-côtés (quêtes et objectifs annexes, mini-jeux, etc.). Et pas juste à la fin du jeu, comme c’est souvent le cas maintenant ! Cela pouvait être pour des objectifs annexes ponctuels (le jeu de la corde à sauter dans FF9, ou plus tard la quête pour récupérer Excalibur) ou des quêtes « fil rouge » qui se poursuivent tout le long du jeu (toujours dans FF9 : la chasse aux trésors, les grenouilles, les pierres stellaires, les monstres gentils...), voire des objectifs annexes comme les magies bleues. Sans oublier les objectifs et mini-jeux inscrits dans la trame principale et qui permettent de varier les situations, comme les exemples que j’ai déjà cité dans la partie précédente.
Tout ceci s’inscrivait d’ailleurs dans une optique propre aux RPG : la quête de puissance. Dans les RPG de l’époque (et FF était généreux à ce sujet), tous ces à-côtés nous récompensaient généralement par des armes et des équipements, des magies, des invocations ou des compétences qui nous rendaient plus forts ou augmentaient nos possibilités d’actions. Et je dois dire que c’était un des côtés que j’appréciais le plus dans ce genre de jeu, pas seulement pour le plaisir de se sentir tout-puissant et de rouler progressivement sur le jeu, cela donnait aussi une vraie motivation à faire ces à-côtés. Car soyons honnêtes, même si la plupart sont sympa à faire, d’autres sont plus redondants : aujourd’hui on déplore les quêtes fedex et le remplissage inutile, mais à l’époque les quêtes se basaient beaucoup sur le farm ou sur une exploration trop minutieuse et fastidieuse... Et nécessitant bien souvent les guides ou magazines de soluce vendus à l’époque.
Les FF de l’époque avaient à mon sens le bon équilibre entre le contenu annexe intéressant et gratifiant, et le fait que ce ne soit ni trop envahissant, ni obligatoire. Les jeux restaient faisables, quoique plus durs pour ceux qui préféraient zapper ces à-côtés. À l’inverse, Squaresoft prévoyait tout de même certaines choses pour les fans qui aiment explorer leurs jeux de fond en comble, et les FF n’étaient pas exempts de défis pour se mettre à l’épreuve, à commencer par les super-boss : Oméga, les Armes Rubis et Emeraude, le Minotaure... ils sont d’ailleurs devenus culte au sein de la série. Ceux-ci sont généralement cachés et accessibles vers la fin du jeu, mais d’autres monstres balèzes peuvent être accessibles à divers moments du jeu, comme la Chimère du désert dans FF5 ou le Zolom de Midgar. Dans ce dernier cas, on touche à un autre plaisir des FF : si la logique veut que l’on fuie ces monstres bien trop forts pour nous, le jeu ne nous empêche pas de les vaincre, pour peu que l’on ait élaboré la bonne stratégie pour y arriver...
C’est là où le système de combat des jeux révèle tout son génie : à la fois accessibles et simples à prendre en main, ils se révèlent extrêmement complexes et permissifs, si on omet les systèmes plus classiques comme celui de FF4 ou FF9. Plutôt que de miser simplement sur l’augmentation de puissance comme le ferait un Dragon Quest, les systèmes de FF vont mettre différents outils à notre disposition, certains étant plus utiles que d’autres et qu’il faudra exploiter au mieux en fonction des situations ou pour établir les meilleures stratégies : Faiblesses élémentaires ou aux altérations d’état, compétences aux effets variés (lancer d’objet ou de gils, manipulation de l’ennemi, mimer, double invocation...), combinaisons improbables de jobs ou de matérias, super-attaques dont il faut savoir gérer les effets secondaires... De nombreux moyens sont mis à notre disposition pour gérer les combats de façon intelligente, et ce grâce au génie des programmeurs. Le gameplay des FF joue en effet volontiers avec les aspects de programmation pour prendre le contrepied des règles de base des RPG et proposer de nouvelles solutions et possibilités. L’exemple le plus simple et parlant que je puisse avoir, c’est comment la série gère les ennemis de type « mort-vivant » : Qu’ils soient sensibles aux sorts de feu ou de lumière, ça paraît logique. Plus étonnant, on peut les cibler avec des sorts de soin, ces derniers infligeant alors des dégâts, voire avec une queue de phénix ou un sort de Vie qui vaporise le monstre en un coup ! Comprendre le système du jeu et en tirer parti pour trouver les meilleures combinaisons et autres astuces un peu « cheatées » devient alors un véritable jeu dans le jeu.
Dans le même ordre d’idée, certains équipements peuvent avoir des effets surprenant, comme le bouclier sanglant de FF6 qui peut devenir le meilleur bouclier du jeu lorsqu’on s’en équipe et que l’on fait 256 combats ; Parfois ce sont les donjons ou les boss qui jouent avec les mécaniques de jeu, comme le Palais du désert de FF9 où l’on doit trouver des orbes pour désactiver les stats du boss, ou encore le château d’Ultimécia de FF8 qui nous prive de toutes nos actions que l’on doit récupérer en terrassant les boss dans l’ordre qu’on souhaite. Il est même possible d’affronter Ultimécia sans avoir récupéré toutes ses capacités, si tant est qu’on veuille relever le défi... Et c’est cet aspect-là qui a rendu FF si particulier et si fun à jouer, avec tellement de possibilités et de liberté que l’on peut créer ses propres défis ou découvrir encore des années après de nouvelles combinaisons possibles !
Genre, vous saviez qu’on pouvait combiner la matéria « contre-attaque » à celle de « mimer » et ainsi balancer des Limit Break quasi à l’infini ?
Alors c’est sûr qu’une fois qu’on a compris certaines techniques, les jeux peuvent paraître déséquilibrés et trop faciles. Mais dans le fond, les options les plus crackées ne sont disponibles que vers la fin du jeu, et surtout, tout ceci reste optionnel et laissé à la discrétion du joueur. Je trouve en tout cas plus intéressant d’avoir un système de jeu permissif qui laisse exploiter de nombreuses possibilités quitte à avoir quelques failles qu’un système de jeu ultra cadré dont il est difficile de s’écarter. D’autant qu’une telle liberté est aussi un bon moyen de renouveler la replay value des jeux. Je n’ai d’ailleurs pas si souvent vu de RPG avec des systèmes aussi poussés et permissifs en dehors des jeux Square, si ce n’est du côté de chez Tri-Ace (Star Ocean, Valkyrie Profile...), Tales of et quelques autres. L’avantage dans FF étant que l’on peut sentir les effets de sa personnalisation de façon assez immédiate, alors que dans les autres jeux nos efforts ne sont vraiment visibles et utiles que vers la fin du jeu, voire dans le post-game.
Bref, les jeux FF étaient de vraies perles en termes de variété de gameplay avec d’excellentes trouvailles qui ont marqué les joueurs et ont participé à l’aura de la série. J’aurais aussi pu parler aussi par exemple des monstres emblématiques comme le bombo, le tomberry ou le pampa, et tous ces monstres qui présentent une astuce de gameplay qu’il faut comprendre pour pouvoir les vaincre ou les exploiter au mieux ; ou encore le fait que chaque personnage dispose lui aussi d’un gimmick propre : les techniques de Sabin où il faut exécuter des commandes pour les lancer, le bandit manchot pour Setzer ou Tifa, les Limit Break de FF8 ou les Overdrive de FF10 qui fonctionnent toutes différemment... mais il y a tellement choses à couvrir que cet article deviendrait interminable (et il est déjà bien assez long comme ça...).
Il y aurait encore tant de choses à dire, mais je pense avoir fait le tour de ce qui, de mon côté, m’a marqué et a défini pour moi la série, et la rendait « meilleure » que les autres. Même avec le recul des années et les dizaines de RPG que j’ai pu faire depuis, je n’ai que trop rarement réussi à retrouver l’excitation ou l’émotion qu’a pu me proposer les jeux de la série. Et je ne pense pas que ce ne soit qu’un effet de la nostalgie, car le plaisir est toujours là après toutes ces années. Les jeux étaient immédiatement accrocheurs, riches en émotion, simples à prendre en main, bourrés de détails et de possibilités, et simplement fun à jouer, même si je reconnais que certaines choses ont vieilli (je n’ai plus la patience de faire toutes ces quêtes annexes...). Je ne pense d’ailleurs pas que ce soit un hasard si elle s’est hissée au rang de série culte du JV, ni même qu’elle ait inspiré le monde du RPG et même tout le milieu du JV a une époque. Mais même si regrette bien sûr que ça ne soit plus autant le cas (surtout pour les JRPG qui ont fini par s’inspirer bien plus des Tales of et consorts que des FF), j’ai conscience qu’il y a tout un tas de facteurs logiques qui ont fait que nous en sommes là aujourd’hui. Ce qui m’attriste le plus, en vérité, c’est le glissement qui s’est effectué avec le temps sur les JRPG concernant la narration, la mise en scène, les personnages, et globalement l’univers des jeux. Et là, ce n’est plus un problème d’évolution vidéoludique, mais d’évolution des goûts et des idées. Reste donc à savoir s’il y a réellement eu une baisse de qualité de ce côté, ou si je suis juste devenu un vieux con trop tôt...
Merci à tous ceux et celles qui ont eu le courage de tout lire, j’espère que cet article vous aura parlé d’une façon ou d’une autre, et dans tous les cas je serais ravi d’avoir vos avis en commentaire sur cette grande série, ou tout simplement vos meilleures expériences et souvenirs des jeux
Sur ce bon jeu, et à bientôt pour un nouvel article... ou pas.
Je sens que j’ai vraiment du mal à écrire mes articles en ce moment, et il est clair que je vais prendre une bonne pose avant d’en proposer un nouveau. On verra bien...
Je pense que Final Fantasy t'a amené à voir le RPG d'une certaine manière, donc maintenant, tu as intégré l'approche du RPG avec cette vison, c'est devenu ton repère, ta norme, ta logique, ton idéal, donc évidement, si arrive une approche différente, ton idéal, ta logique, ta norme, ton repère est bousculé, ça veut pas dire que ce qui est fait maintenant et mieux ou pas et que l'arrivé de Final Fantasy était mieux ou pas, mais juste que ça créer une approche des choses et que tout chamboulement est simple pour personne, il y a un temps d'adaptation, après c'est plus facile quand on est ouvert d'esprit (tout le monde, pour moi, à normalement cette capacité, je dis bien "normalement"), le plus dure est de pas rester enfermé dans une "zone de confort" qui vient d'une habitude à voir les choses avec des jeux qui sont dans cette approche des choses.
Je met un j'aime car je trouve toujours bon, d'avoir une personne qui à un esprit critique et d'introspection.
Très gros travail ! Pas de fautes, un mega effort de réflexion : ça fait plaisir ! Bravo!
Si on peut discuter d'un point :
C’est le cas des épisodes 3D des Tales of, à commencer par Symphonia...
Je t'avoues que là j'ai pas compris. Que reproches tu à la réalisation de TOS? La D.A est très différente : ils visent un visuel très cell-shading. C'est plutôt cohérent je trouve.
Après , si je peux me permettre une critique constructive du texte :
- Je pense que tu soulèves énormément de choses mais tu gagnerais à segmenter encore un peu plus (titre, phrases plus courtes, renvois à la ligne) car tu as des paragraphes qui partent vraiment dans tous les sens. N'hésites à structurer et dégrossir davantage, surtout quand tu fais des comparatifs entre les épisodes. Ca aide à la compréhension et la clarté du propos.
-Je pense que ton paragraphe sur la musique est un peu léger mais tu t'en rends compte toi même. Idée d'amélioration : tu pourrais développer le lien entre la musique et l'image à l'écran, les thèmes de personnages et leur évolution, l'évolution de la technique, du style d'Uemastu (qui fonctionne avec des motifs) , etc.
-Développe un peu plus l'aspect technique sur FFVII : c'est quand même une pierre angulaire !
-N'hésites pas à alléger le paragraphe sur la construction de la difficulté des jeux et de les penser en terme de structure.
- Ta conclusion est très bien.
Merci pour cette grosse et intéressante lecture ! J'y reviendrai avec plaisir!
amario J'y ai pensé, mais au final ça ne me paraît pas très intéressant de faire plusieurs petits articles pour un cas comme celui-ci, où ce que je dis est finalement très personnel. Ca donnerait au contenu une importance qu'il n'a pas ^^'
Mais j'ai conscience que tout le monde n'aime pas lire des pavés, donc j'en veux à personne pour ça ^^ Au pire, il suffit de lire en plusieurs fois... Pis je ne suis pas à la recherche du succès, si ça parle à quelques personnes, ça me fait déjà plaisir ^^
nicolasgourry Il y a forcément un peu de ça, c'est sûr. C'est difficile d'imaginer, mais je suppose que mon discours aurait forcément été différent si j'avais 15 ans aujourd'hui, que j'avais découvert les RPG avec FFXV et Xenoblade 2, et que j'avais découvert récemment les vieux FF. Cela dit, ça ne change rien à la démarche : pourquoi trouve qu'on jeu est meilleur qu'un autre ?
Juste après Final Fantasy 7, j'ai découvert pleins d'autres RPG (ou séries) : Wild Arms, Breath of Fire, Chrono Trigger, Seiken 3, Grandia, Alundra, Star Ocean, Tales of. Tout ça plus ou moins dans la même période. Tout ces jeux m'ont beaucoup marqué et amusé, mais même à l'époque j'étais capable de dire qu'ils étaient moins bons que les FF. Ca ne voulait pas dire qu'en vrai c'était des mauvais jeux, et au contraire ils apportaient des alternatives intéressantes à FF et autres grosses séries, juste qu'ils n'étaient pas aussi peaufinés en terme de qualité globale, et ça se ressent sur le plaisir de jeu. Je ne pense pas que ce soit un hasard si le gamin incapable de s'investir longtemps dans un jeu que j'étais a pu finir des jeux longs comme FF7 et 9, mais n'a jamais fini les autres jusqu'à tout récemment ^^ Après, le côté "phénomène de société" des FF a dû aider aussi.
Bref, il faut voir cette réflexion plutôt comme "qu'est-ce qui caractérise FF et fait que c'est bien, voire mieux que les autres" (avec tout ce que ça comporte d'objectivité ET de subjectivité), et pas juste une râlerie en mode "ah FF, c'était mieux avant" (parce que ça, personne n'a besoin de moi pour le savoir )
randyofmana merci beaucoup pour ton article, j'ai eu la chair de poule en le lisant et je suis actuellement en mode nostalgie.
Les FF m'ont aussi marqué à l'epoque et m'ont poussé à faire la plupart des gros Rpg et pour ma part , seul Suikoden 2 avait reussi à egaler le niveau émotionnel d'un FF sans bien sur etre techniquement aussi impressionnant.
J'aimerais beaucoup savoir comment tu as évolué et quels jeux te font désormais vibrer de nos jours
Excellent article comme d'habitude d'ailleurs.
Perso c'était un tout nouvel univers qui s'ouvrait à moi etFinal Fantasy m'a fait découvrir d'autres perspectives que je n'oublierai jamais. Après je me suis fait une raison depuis le XIII les Final Fantasy ont pris une autre direction qui ne correspond pas du tout à ce que j'aspire donc j'ai préféré m'arrêter là.
C'est sûr que ma réflexion dans cet article part dans tous les sens et ne doit pas être évidente à suivre ^^' Mais c'est précisément parce qu'il ne s'agit que de ça : des réflexions posées sur le papier en essayant de les ordonner du mieux possible, tout en restant relativement court. Crois-moi, c'était pas facile Pour te dire, ça fait un mois que je suis sur cet article...
J'aurais effectivement pu (et même voulu) rentrer plus dans le détails, notamment en ce qui concerne la musique, la technique, la narration et bien d'autres. Mais ce n'était alors plus un pavé, mais un roman, que dis-je, un dictionnaire Donc quelque chose d'imbittable à poster sur Gamekyo (ou n'importe où ailleurs), et moi-même j'avoue qu'écrire finit par m'épuiser, donc je n'avais pas envie que ça s'éternise. Dis-toi que cet article fait déjà 8 pages word et demie, et que mon premier jet en faisait presque 16... Ca a été tout un travail pour le raccourcir en gardant les idées essentielles. Et de fait, j'ai préféré partager mon ressenti plutôt que des données "factuelles" (comme l'importance de FF7 sur le plan technique, comme je le dis vite fait j'étais trop jeune pour m'en rendre compte à l'époque) que je maîtrise finalement assez peu.
Du coup mes remarques sur Tales of Symphonia sont effectivement à peine expliquées, je voulais détailler mon point de vue aussi mais j'ai préféré passer ça à la trappe pour raccourcir le tout, en me disant que si ça faisait tiquer les gens ils me poseraient la question
On peut en débattre en effet, et tu as tout à fait raison sur le fait que Symphonia propose quelque chose de différent avec le cell-shading, plutôt réussi d'ailleurs. Visuellement Symphonia est plutôt chouette, même si certains décors (souvent les donjons et autres intérieurs) m'avaient déjà paru très quelconque.
Mais la remarque que tu cites visait surtout le reste de la technique du jeu qui est assez lacunaire pour moi : la modélisation des persos est encore un peu grossière, les animations assez rigides (à part peut-être en combat) et la mise en scène manque clairement de punch. Ce sont des raisons qui ont fait que je n'ai pas pu accrocher aux personnages de ToS (l'autre aspect rebutant étant leur personnalité) car ils me paraissaient moins vivants et attachants que ceux que j'avais connu dans FF, quand bien même ces derniers étaient "moins beaux" (sprites ou modèles 3D, j'entends) car sortis sur les machines précédentes.
J'espère que ça peut expliquer mes remarques à l'égard de Symphonia, qui je l'avoue a été une grosse déception pour moi (ce qui ne m'a pas empêché de m'amuser dessus par ailleurs), mais bien sûr je ne dis pas que j'ai forcément raison sur ce point
killia haha, je vois que je n'étais pas le seul à ne pas avoir entièrement terminé FF8 à l'époque (je m'étais arrêté juste avant le départ pour l'espace avec Linoa, donc pas si loin de la fin...) C'était un bon prétexte pour le refaire entièrement, et je l'aime toujours autant malgré ses évidents défauts ^^ N'hésites pas à faire ton retour sur l'article une fois que tu l'as fini !
soulfull Eh bien, je ne pensais pas provoquer de telles émotions, ça fait plaisir Suikoden 2 a visiblement bouleversé pas mal de gens, je regrette tellement de ne pas l'avoir connu à l'époque... ni même maintenant d'ailleurs, je ne l'ai jamais fait (ça va venir, ça va venir !)
J'aimerais beaucoup savoir comment tu as évolué et quels jeux te font désormais vibrer de nos jours
Bah je suis devenu un vieux grincheux et plus aucun RPG d'aujourd'hui ne me fait vibrer ...
Même ceux cités en chef-d'oeuvre comme Xenoblade Chronicles. Je savais d'emblée avant de le faire que ça n'allait pas me plaire, et pas de miracle une fois que je l'ai fait. Trop vaste pour rien, trop de remplissage avec du fedex, un système de combat trop approximatif avec des combats ingérables et d'autres hyper-faciles, un scénario soi-disant "qui retourne le cerveau" mais que j'ai trouvé assez prévisible, etc. Ca n'enlève rien à ses qualités globales et j'ai quand même pris plaisir à le faire, et je comprend qu'il ait marqué autant les joueurs, surtout à une époque où les JRPG déclinaient. Le côté "open-world" de Xeno1 a marqué les gens là où la tendance était clairement à l'inverse, avec des jeux couloirs comme FFXIII. Mais perso, ce n'était pas ce que j'attendais d'un JRPG.
Bon je parle de Xeno1 come exemple, je pourrais citer d'autres jeux, mais c'est vrai que je ne prend même plus la peine de faire un jeu si je sens d'avance qu'il ne va pas me plaire ^^' (donc pas fait FF13 et 15, FE Three Houses, Xenoblade 2, Nier Automata...)
yukilin Merci ! Tu refais les trois à la fois ? T'as du courage XD Alors, ton verdict sur les jeux ? Ils ont vieillis, ou pas ? Tu as trouvé d'autres jeux meilleurs depuis ?
randyofmana "pourquoi trouve qu'on jeu est meilleur qu'un autre ?"
Je pense que tout dépend de ce que l'on attend d'un jeu.
Je sais pas si tu va comprendre ou je veux en venir (même si je m'inquiète pas sur ta capacité à comprendre un raisonnement), je dis souvent que ce que j'attends d'une personne, c'est qu'elle m'amène sur des chemins que j'aurais voulu moi même découvrir.
Là, Final Fantasy dans ton cas à su t'amener sur les chemins (on peut parler aussi de cheminement dans le sens intellectuel) que tu voulais toi même parcourir dans le genre RPG, il a révélé en toi ce que tu attendais en très grande partie, donc les autres RPG pouvaient difficilement arriver à faire aussi proche de ce que tu attendais, mais tu peux quand même retrouver des choses qui sont sur certains point, proche de ce que tu attendais, car le genre RPG à des bases communes (vu que c'est un genre à lui tout seul).
randyofmana : Non pas à la fois, mais presque. Je les refais sur switch donc j'ai les versions retouchées graphiquement. Du coup visuellement,ça passe mieux qu'à l'époque et ses gros pixels
Néanmoins,je trouve que ces jeux restent vraiment jolis même aujourd'hui et leur DA et univers y sont pour beaucoup.
En terme d'intérêt,je les trouve bien au dessus de nombres de jrpg d'aujourdhui. Meur écriture est bien plus travaillée, de même que les thematiques, les situations et les personnages
De nos jours, il n'y a que certains les jeux occidentaux qui me font retrouver le même plaisir et feeling. En jrpg, je ne retrouve plus ce que j'aimais (sans que ça soit mauvais). Je trouve que le jrpg peine à se renouveler aujourd'hui.
J'attends énormément du FF XVI.
neoaxle
Merci à toi ! Je pense sincèrement que l'article aurait pu être mieux construit, mais j'ai déjà bien galéré pour en arriver à ce résultat. Visiblement, ça ne vous a pas trop dérangé, donc tant mieux
les Final Fantasy ont pris une autre direction qui ne correspond pas du tout à ce que j'aspire
Je suis un peu comme toi sur ce que tu dis, au-delà des soucis de développement qu'ont rencontré les FF à partir du 12 et qui causent une bonne partie des problèmes des jeux, c'est vraiment la proposition des jeux depuis FF13 qui ne me convainc plus. Ils étaient partis dans un délire un peu trop "japanime" qui ne me correspondait pas, et ont commencé à intégrer des éléments dans leurs jeux qui correspondaient à l'air du temps, sans se demander si c'était vraiment judicieux du point de vue de leur jeu (les quêtes fedex, la linéarité, ou au contraire l'open world sans intérêt dans FFXV...)
FFXII avait de gros défauts de rythme et un gros vide du côté des annexes, mais je trouvais l'univers instauré plus intéressant, un peu plus dans le prolongement de la série que FFXIII et XV qui m'ont paru à côté de la plaque, donc je l'ai apprécié même s'il n'est clairement pas aussi amusant que les précédents FF.
mercure7 Bah, je comprend les gens qui n'ont pas envie de lire des pavés, moi-même je n'ai pas toujours envie de prendre 15 minutes à lire les délires d'un membre du site Mais évidemment ça devient difficile d'écrire quelque chose d'intéressant si on prend pas la peine de rentrer dans les détails, et donc d'aligner les pages... Après, comme je disais plus haut, il fallait quand même faire attention à pas en faire trop, ça aurait fini par être trop long même pour moi. Surtout que j'ai tendance à faire beaucoup de digressions...
Merci en tout cas
burningcrimson
Merci pour ton enthousiasme
Je suis déçu, il n'y a pas FFVI dans ton top
Et pourquoi ceux-là en particulier, alors ?
nicolasgourryJe pense que tout dépend de ce que l'on attend d'un jeu.
C'est partiellement vrai. Il y a bien sûr une grande part d'attentes à prendre en compte. Mais il y a aussi des détails objectifs sur lesquels on peut argumenter. Il est en revanche parfois difficile de savoir si on peut critiquer un aspect de façon objective, ou s'il s'agit juste d'un ressenti personnel, et ce qui est un défaut pour l'un peut être une qualité pour l'autre et vice-versa. Je pense que c'est de ce dernier point dont tu parles ^^
Et justement, le but de cet article était de définir autant que possible quelles sont les qualités objectives des FF par rapport aux autres séries, et quels sont les aspects qui ne me correspondent simplement pas mais correspondent à d'autres. Au départ, j'avais même envie de faire le parallèle avec la série Tales of, qui est une autre grosse série ambitieuse de JRPG, mais qui n'a pas atteint la même portée internationale que FF, et d'essayer de comprendre pourquoi. Je voulais en parler notamment parce que Tales of dispose de tout le contenu qui puisse plaire à un fan de JRPG, et pourtant je n'ai jamais vraiment pu accrocher à la série en dehors de son gameplay (et de son premier épisode, que je trouve génial). Ca aurait été intéressant de faire la comparaison pour voir les forces objectives de chacune des séries, mais aussi justement souligner les aspects plus subjectifs (histoire, personnages...), au final ça m'aurait demandé trop de boulot et aurait sans doute été très prétentieux, donc j'ai préféré laisser tomber ^^'
Final Fantasy dans ton cas à su t'amener sur les chemins [...] que tu voulais toi même parcourir dans le genre RPG
Pas vraiment non, puisqu'à l'époque je découvrais totalement le genre, je ne savais même pas que ce genre de histoire et de gameplay pouvait exister ! C'est comme un enfant qui découvre un nouveau jouet (un nouveau jeu en l'occurrence), à partir du moment où c'est amusant et que ça stimule son imaginaire, l'enfant est heureux D'ailleurs, je ne trouvais jamais mes jeux "mauvais" à l'époque, c'était soit amusant soit pas amusant.
Ce n'est que plus tard, à force de jouer à des jeux et surtout après avoir commencé à lire des critiques et des dossiers via les magazines que j'ai formé mon propre esprit critique, et à déterminer en quoi un jeu pouvait être "bon" ou "mauvais". C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai compris la réelle portée des Final Fantasy.
En revanche oui, comme je le dis dans l'article, FF a en quelque sorte défini pour moi le JRPG, et ceux que j'ai découvert par la suite ont forcément été comparés à FF même de façon inconsciente. Mais ça, c'est difficile de ne pas le faire, même pour tout le monde...
Bref, rassure-toi, je vois ce que tu veux dire mais je pense que la question est encore plus complexe que ça, et se dire juste "tout dépend de ce que chacun attend d'un jeu" ne suffit pas à y répondre, voilà mon avis
yukilin Je te taquine
J'avoue avoir quand même du mal avec les versions retouchées, ne serait-ce que parce que les personnages super lissés détonnent dans le décor, ça passait mieux dans les originaux je trouve ^^ Après vaut mieux ça que rien, et il est clair que sur certains écrans, les versions d'origine doivent paraître dégueu...
Effectivement les FF me paraissent toujours au-dessus de bon nombre de JRPG, mais parfois ça ne tient pas à grand chose. Tiens, par exemple pourquoi le scénario de FF7 est si plébiscité pour sa complexité et sa maturité quand celui de Tales of the Abyss par exemple est tout aussi complexe ?
J'avoue ne jamais avoir été attiré par les jeux occidentaux (le côté ultra-réaliste surtout) donc ça limite mes possibilités. A quels jeux penses-tu parmi ceux qui t'ont vraiment transporté ?
randyofmana : Pour les jeux occcidentaux tu as en rpg Dragon Age par exemple dont le 3eme épisode m'a occupé 200h et auquel je joue toujours. Dans un registre moins rpg j'ai Horizon qui m'a vraiment immergé dans son univers et le traitement choisi avec en plus une histoire prenante et bien écrite.
Ce que j'aime le plus dans les jrpg c'est la capacité des japs à créer des univers très design et imaginatif. On retrouve ça nulle part. Les rpg occidentaux sont plus réalistes oui. Après tu en as quelques uns comme les Divinity qui ont des univers vraiment originaux, cohérents et riches.
Je suis d'accord pour les remastered des FF : Les personnages ressortent plus sur les décors, mais ça ne me gêne pas. Ça reste quand même plus agréable visuellement
Déjà merci et félicitations pour cette article fourni (dans le bon sens du terme), vraiment bien écrit et comme dit plus haut ayant, apporte un réel recul et une analyse juste des principaux ingrédients impliqués dans le succès de la licence mais sur lequel on ne s'attarde que rarement.
Déjà ce que tu dis sur la technique, et je ne suis moi même pas un graphic-whore, est tout à fait vrai. La CG je l'ai découvert sur FFIX et je reste encore marqué par l'apparition d'Alexandre à Alexandria et l'attaque de la ville.
L'air de rien à l'époque même sans aller au ciné par faute de moyen (ça coûtait malgré cher comme sortie) on pouvait apprécier ces mini séance depuis chez soi.
Avoir le privilège de découvrir une pépite de réalisation, comme tu le dis, inspiré des rouages Hollywoodien et se sentir chanceux de pouvoir en parler à ses potes afin de les motiver à jouer au jeu et être gratifié comme nous.
Tu parle aussi de cette raréfaction dans les rpg contemporain de l'utilisation d'animation substitutive à certaines lignes de dialogue et témoignant de l'expressivité/caractère de chaque persos. Et je suis partiellement d'accord.
On a fait mieux avec les technologies actuelles : exemple récent d'un Xenoblade Chronicles 2 ou plus ancien tel que Suikoden V, Tales of Vesperia, Magna Carta,...
Même des jeux comme Persona 3 ou 4 avec des portraits type Visual Novel, mixe cela avec des bulles d'expressions, des gestuelles archaïques mais proche de ce que tu as pu souligner comme fait avec brio dans les FF de l'ère PsX /Snes.
Sinon, pour ce qui est de la capacité à maintenir l'intérêt du joueurs sur la longueur avec un rythme haletant, je te rejoins à 100%.
Je pense qu'en plus de réussir à faire adhérer facilement la personne.
Ces FF cités (comme pour le gameplay) sont capables d'apporter un speech de départ simple sans être simpliste, et se complexifié sans être compliqué pour rien.
Quand je lance un FF7/8/9 (voire 10), je m'attends à des enjeux déique, mystique et dépassant la condition de simple humain porté par les protagonistes principaux.
Et je pense que la démesure technologique dans les moyens mis dans les CG et le contenu, se retrouve aussi dans l'ampleur que prends l'histoire au fur et à mesure.
Chose que je n'ai pas retrouvé dans un FFXIII qui prends pour base les déités sans vraiment traité de leurs rapports avec les humains (ou trop rapidement).
Bref, je ne vais pas m'étendre mais je valide aussi ce que tu dis sur la programmation à l'atome près faite sur le système de jeux que l'on peut exploiter et contourner les règles "en apparence immuable".
L'exemple de Tarask qui paraît être un personnage lambda mais qui peut infliger, sans avoir recours à la transe, des dégâts extrêmement élevés.
Le fait de craquer le leveling au début du 9 encore, en affrontant les dragons dans le CD1.
Bref, c'est bien pensé et ça participe au côté mythique de la série avec des développeurs qui ont a coeur de rendre l'expérience de chaque jour unique malgré un matériel commun.
S'adaptant à chaque capacité, en pouvant faire un jeu en ligne droite ou se perdre sur la Map et pouvoir survivre à des malencontreuses rencontres avec des monstres dopés.
Une saga qui m'a fait rêver, il a une grande place, mais il est pas le seul. C'est aussi une force la diversité. Mais oui, il a apporté "sa" touche de fantasy, et rien que pour ça, quand je me rappel avec mon défunt père les parties de ff7, c'était génial.
Randyofmana On est bien d'accord, le XII est le dernier que j'ai apprécié terminer en moyenne.
Le XIII bien que platiné, on ne m'y reprendra plus.
Malgré les graphismes, la musique très belle, le gameplay et le côté "spectateur" du jeu je ne le referai plus jamais (j'ai malheureusement déjà acheté les reste de la reste la trilogie) il faudra donc que je me force.
Mais ceux là FF c'est bel et bien fini pour ma part, je me rabattrai sur les autres J-RPG qui m'intéresseront les Tales Of en autres.
yukilin Ah ça, si y'a bien un truc dont on peut être certains avec les rpg occidentaux, c'est qu'ils ont généralement les moyens de nous occuper des heures et des heures ! En fait, j'aime beaucoup cette approche de monde libre avec des embranchements multiples et des choix moraux qui vont définir ton personnage, et j'avoue que j'aurais bien aimé voir ça appliqué dans un univers de fantasy à la japonaise ! Il n'y a guère que dans les Romancing SaGa et ponctuellement dans d'autres jeux (Chrono Cross a différent embranchements scénaristiques) que j'ai vu ça pour l'instant.
killia Merci à toi pour ton gros commentaire détaillé Et merci pour tes exemples qui viennent compléter voire préciser ce que j'ai écrit !
Concernant les animations, c'est effectivement une impression globale que j'ai, mais on pourrait vérifier au cas par cas et voir qu'il y a eu des jeux où, bien sûr, les animations ont évolué en bien par rapport à FF8/9. Suikoden V était plutôt bien dans son genre en effet. Pas encore fait Magna Carta, ni les Persona
Xenoblade 2 est hors course, il est sorti vraiment beaucoup plus tard, déjà le 1 avait de très bonnes anims à la base ^^
Là où je n'arrive pas à te rejoindre, c'est Tales of Vesperia... Je l'ai justement fait cette année en parallèle de FF8 et 9, et le constat est flagrant pour moi ! J'ai eu l'impression que les animations des persos étaient presque aussi datées qu'à l'époque de Symphonia... Non pas que le jeu soit pauvre en animations, mais plutôt qu'elles sont encore très rigides, je trouve qu'elles manquent de vie. Le jeu a d'autres atouts heureusement, et les personnages peuvent toujours compter sur leurs doublages et leurs multiples dialogues pour mettre en avant leur personnalité, mais j'avoue que ça m'a dérangé.
Sur les plus récents, à savoir Zestiria et Berseria, ça passe déjà beaucoup mieux.
choroqC'est aussi une force la diversité
Exact, et je suis bien sûr heureux d'avoir découvert tout un tas de RPG en dehors des FF qui ont proposé des choses différentes de ces derniers Le but de l'article n'était de toute façon pas de "prouver" en quoi FF est meilleur, juste d'essayer de comprendre pourquoi on le trouve meilleur (parfois ça peut se justifier, parfois non) et de voir si on peut appliquer la réflexion à d'autres jeux !
Perso je trouve cool que la série puisse évoquer de tels souvenirs chez les gens, comme celui avec ton père, il n'y a pas beaucoup de jeux qui ont permis ça ^^
neoaxle Dans le fond, je ne pense pas que FFXIII soit un si mauvais jeu, mais il a fait trop de concessions sur ce qui caractérisait la série et que les gens voulaient retrouver je pense ^^' Moi le premier... Je dois être un des rares a avoir été refroidi dès le premier trailer. Mais je les ferai un jour, histoire de me faire un avis plus construit (tu sais donc à qui tu dois refourguer tes jeux, et la PS3 qui va avec )
randyofmana ah bah à l'inverse, j'allais dire dans mon commentaire que Zestiria et Berseria manquaient de finition à ce niveau.
Faudrait que je les relance pour me refaire une idée.
Et effectivement, tu as raison pour Vesperia. Lui je viens de revoir de le relancer et effectivement c'est pas aussi fou que dans mes souvenirs.
killia Disons que la qualité des animations est meilleure dans Zestiria et Berseria par rapport aux précédents jeux de la série, mais si on compare avec les autres jeux sur la même période (et dans le domaine RPG, il y a du coup les Xenoblade), la série est toujours à la ramasse de ce côté
Après je suis peut-être comme toi, ça fait quelques années que j'ai fait ces deux-là et les animations ne m'avaient pas trop choqué, mais peut-être que j'étais déjà habitué à ce qu'elles soient médiocres et que je n'y ai juste pas fait attention ^^'
Je ne pense pas que mon avis sur la série diffère beaucoup de la plupart des gens, c'est sûr Pour ça que je trouvais plus intéressant d'analyser certains aspects des jeux qui m'ont marqué et de partir sur une réflexion sur ce qui fait qu'on apprécie mieux tel jeu ou non. C'est important de remettre les choses en perspective de temps en temps
amarioTrop long, ça m’a découragé. Je te conseille de faire plusieurs petit article à lire tout les jours, t’auras plus de succès
Trop débile, ça m'a découragé. Je te conseille de de te taire la prochaine fois si t'as rien d'autre de plus constructif à dire.
Vous êtes capable de rester 4h d'affilé sur Internet pour vous bagarrer et troller entre Gamekyo, Twitter et le reste, mais lire un article intéressant et argumenter qui prendrai 1/4 d'heure de votre temps vous le faite pas, aller vous faire foutre sérieusement, un moment donné y'en a marre.
Excellent article, et surtout très bien écrit, j'ai pris du plaisir à le lire, si jamais tu as un blog ou un site ou tu publies tes écrits, fait le nous savoir, je suis intéressé
anakaris Du calme, mon ami, moi je veux pas d'engueulade chez moi
J'ai rien contre le commentaire d'amario, il a le droit de dire ce qu'il pense à partir du moment où il n'a pas été insultant. S'il trouve ça trop long et qu'il veut pas lire, bah je comprend, mais il est juste pas au bon endroit ^^' N'empêche que la taille des articles est une vraie question, et j'ai sincèrement pensé découper celui-ci en plusieurs fois avant de me dire que c'était pas une bonne idée et qu'il valait mieux faire un travail pour raccourcir le tout ^^
balf Ravi que ça te plaise, je vois que la structure bordélique de mon article ne dérange pas grand monde en fait XD Pas de blog perso en dehors de celui-ci non, même si j'y songe. Le truc c'est que ça risque de me demander encore plus de temps et de boulot, et je ne peux pas faire ça en ce moment.
neoaxle Mince alors
Oui, j'ai eu le même ressenti que toi sur la dernière phrase, mais sans avoir touché au jeu XD
anakaris Je te comprends XD C'est sûr que si je n'avais reçu que ce genre de commentaire, ça m'aurait agacé aussi... D'un autre côté, ça aurait été le signe que je me cassais l'arrière-train pour rien, et que j'étais pas au bon endroit pour faire ce genre d'articles ^^' Heureusement, il y a quand même des gens bienveillants ici (oui, faut pas croire !)
Randyofmana j ai toujours pas commencé FF VI et pourtant il est dans ma ludothèque. J aime le IX pour son retour au "moyen-âge", son ambiance, son scénario et pour un tas d'autres raisons encore, FF X fût mon premier FF sur ps2 et j'ai un paquet de bon souvenirs deon adolescence rattachés à lui, FF XII c'est parce que j'adore le monde D'Ivalice et je trouve le gameplay vraiment géniale.
burningcrimson Ouais, on a tous été marqués par ces jeux de différentes façon Je ne cache pas qu'il y a beaucoup de nostalgie quand je repense à ces jeux, mais dans le fond même si je les avait découvert maintenant j'aurais vu leur potentiel énorme. Par contre, va falloir te mettre à FFVI fissa, sinon je vais me fâcher !
amario Je t'ai défendu, mais si tu avais été moins sec dans ta façon de critiquer, je pense que ça serait mieux passé (et pas la peine de lui répondre si c'est pour l'insulter et repartir en engueulade)
Je met un j'aime car je trouve toujours bon, d'avoir une personne qui à un esprit critique et d'introspection.
Si on peut discuter d'un point :
Je t'avoues que là j'ai pas compris. Que reproches tu à la réalisation de TOS? La D.A est très différente : ils visent un visuel très cell-shading. C'est plutôt cohérent je trouve.
Après , si je peux me permettre une critique constructive du texte :
- Je pense que tu soulèves énormément de choses mais tu gagnerais à segmenter encore un peu plus (titre, phrases plus courtes, renvois à la ligne) car tu as des paragraphes qui partent vraiment dans tous les sens. N'hésites à structurer et dégrossir davantage, surtout quand tu fais des comparatifs entre les épisodes. Ca aide à la compréhension et la clarté du propos.
-Je pense que ton paragraphe sur la musique est un peu léger mais tu t'en rends compte toi même. Idée d'amélioration : tu pourrais développer le lien entre la musique et l'image à l'écran, les thèmes de personnages et leur évolution, l'évolution de la technique, du style d'Uemastu (qui fonctionne avec des motifs) , etc.
-Développe un peu plus l'aspect technique sur FFVII : c'est quand même une pierre angulaire !
-N'hésites pas à alléger le paragraphe sur la construction de la difficulté des jeux et de les penser en terme de structure.
- Ta conclusion est très bien.
Merci pour cette grosse et intéressante lecture ! J'y reviendrai avec plaisir!
Mais j'ai conscience que tout le monde n'aime pas lire des pavés, donc j'en veux à personne pour ça ^^ Au pire, il suffit de lire en plusieurs fois... Pis je ne suis pas à la recherche du succès, si ça parle à quelques personnes, ça me fait déjà plaisir ^^
nicolasgourry Il y a forcément un peu de ça, c'est sûr. C'est difficile d'imaginer, mais je suppose que mon discours aurait forcément été différent si j'avais 15 ans aujourd'hui, que j'avais découvert les RPG avec FFXV et Xenoblade 2, et que j'avais découvert récemment les vieux FF. Cela dit, ça ne change rien à la démarche : pourquoi trouve qu'on jeu est meilleur qu'un autre ?
Juste après Final Fantasy 7, j'ai découvert pleins d'autres RPG (ou séries) : Wild Arms, Breath of Fire, Chrono Trigger, Seiken 3, Grandia, Alundra, Star Ocean, Tales of. Tout ça plus ou moins dans la même période. Tout ces jeux m'ont beaucoup marqué et amusé, mais même à l'époque j'étais capable de dire qu'ils étaient moins bons que les FF. Ca ne voulait pas dire qu'en vrai c'était des mauvais jeux, et au contraire ils apportaient des alternatives intéressantes à FF et autres grosses séries, juste qu'ils n'étaient pas aussi peaufinés en terme de qualité globale, et ça se ressent sur le plaisir de jeu. Je ne pense pas que ce soit un hasard si le gamin incapable de s'investir longtemps dans un jeu que j'étais a pu finir des jeux longs comme FF7 et 9, mais n'a jamais fini les autres jusqu'à tout récemment ^^ Après, le côté "phénomène de société" des FF a dû aider aussi.
Bref, il faut voir cette réflexion plutôt comme "qu'est-ce qui caractérise FF et fait que c'est bien, voire mieux que les autres" (avec tout ce que ça comporte d'objectivité ET de subjectivité), et pas juste une râlerie en mode "ah FF, c'était mieux avant"
J'ai juste fini le 1er paragraphe de ton article mais je vais continuer à le parcourir aujourd'hui
Les FF m'ont aussi marqué à l'epoque et m'ont poussé à faire la plupart des gros Rpg et pour ma part , seul Suikoden 2 avait reussi à egaler le niveau émotionnel d'un FF sans bien sur etre techniquement aussi impressionnant.
J'aimerais beaucoup savoir comment tu as évolué et quels jeux te font désormais vibrer de nos jours
Perso c'était un tout nouvel univers qui s'ouvrait à moi etFinal Fantasy m'a fait découvrir d'autres perspectives que je n'oublierai jamais. Après je me suis fait une raison depuis le XIII les Final Fantasy ont pris une autre direction qui ne correspond pas du tout à ce que j'aspire donc j'ai préféré m'arrêter là.
C'est sûr que ma réflexion dans cet article part dans tous les sens et ne doit pas être évidente à suivre ^^' Mais c'est précisément parce qu'il ne s'agit que de ça : des réflexions posées sur le papier en essayant de les ordonner du mieux possible, tout en restant relativement court. Crois-moi, c'était pas facile
J'aurais effectivement pu (et même voulu) rentrer plus dans le détails, notamment en ce qui concerne la musique, la technique, la narration et bien d'autres. Mais ce n'était alors plus un pavé, mais un roman, que dis-je, un dictionnaire
Du coup mes remarques sur Tales of Symphonia sont effectivement à peine expliquées, je voulais détailler mon point de vue aussi mais j'ai préféré passer ça à la trappe pour raccourcir le tout, en me disant que si ça faisait tiquer les gens ils me poseraient la question
On peut en débattre en effet, et tu as tout à fait raison sur le fait que Symphonia propose quelque chose de différent avec le cell-shading, plutôt réussi d'ailleurs. Visuellement Symphonia est plutôt chouette, même si certains décors (souvent les donjons et autres intérieurs) m'avaient déjà paru très quelconque.
Mais la remarque que tu cites visait surtout le reste de la technique du jeu qui est assez lacunaire pour moi : la modélisation des persos est encore un peu grossière, les animations assez rigides (à part peut-être en combat) et la mise en scène manque clairement de punch. Ce sont des raisons qui ont fait que je n'ai pas pu accrocher aux personnages de ToS (l'autre aspect rebutant étant leur personnalité) car ils me paraissaient moins vivants et attachants que ceux que j'avais connu dans FF, quand bien même ces derniers étaient "moins beaux" (sprites ou modèles 3D, j'entends) car sortis sur les machines précédentes.
J'espère que ça peut expliquer mes remarques à l'égard de Symphonia, qui je l'avoue a été une grosse déception pour moi (ce qui ne m'a pas empêché de m'amuser dessus par ailleurs), mais bien sûr je ne dis pas que j'ai forcément raison sur ce point
killia haha, je vois que je n'étais pas le seul à ne pas avoir entièrement terminé FF8 à l'époque
soulfull Eh bien, je ne pensais pas provoquer de telles émotions, ça fait plaisir
J'aimerais beaucoup savoir comment tu as évolué et quels jeux te font désormais vibrer de nos jours
Bah je suis devenu un vieux grincheux et plus aucun RPG d'aujourd'hui ne me fait vibrer
Même ceux cités en chef-d'oeuvre comme Xenoblade Chronicles. Je savais d'emblée avant de le faire que ça n'allait pas me plaire, et pas de miracle une fois que je l'ai fait. Trop vaste pour rien, trop de remplissage avec du fedex, un système de combat trop approximatif avec des combats ingérables et d'autres hyper-faciles, un scénario soi-disant "qui retourne le cerveau" mais que j'ai trouvé assez prévisible, etc. Ca n'enlève rien à ses qualités globales et j'ai quand même pris plaisir à le faire, et je comprend qu'il ait marqué autant les joueurs, surtout à une époque où les JRPG déclinaient. Le côté "open-world" de Xeno1 a marqué les gens là où la tendance était clairement à l'inverse, avec des jeux couloirs comme FFXIII. Mais perso, ce n'était pas ce que j'attendais d'un JRPG.
Bon je parle de Xeno1 come exemple, je pourrais citer d'autres jeux, mais c'est vrai que je ne prend même plus la peine de faire un jeu si je sens d'avance qu'il ne va pas me plaire ^^' (donc pas fait FF13 et 15, FE Three Houses, Xenoblade 2, Nier Automata...)
yukilin Merci ! Tu refais les trois à la fois ? T'as du courage XD Alors, ton verdict sur les jeux ? Ils ont vieillis, ou pas ? Tu as trouvé d'autres jeux meilleurs depuis ?
Très bon article, merci
1- FF IX , 2- FF X et 3 - FF XII
Je pense que tout dépend de ce que l'on attend d'un jeu.
Je sais pas si tu va comprendre ou je veux en venir (même si je m'inquiète pas sur ta capacité à comprendre un raisonnement), je dis souvent que ce que j'attends d'une personne, c'est qu'elle m'amène sur des chemins que j'aurais voulu moi même découvrir.
Là, Final Fantasy dans ton cas à su t'amener sur les chemins (on peut parler aussi de cheminement dans le sens intellectuel) que tu voulais toi même parcourir dans le genre RPG, il a révélé en toi ce que tu attendais en très grande partie, donc les autres RPG pouvaient difficilement arriver à faire aussi proche de ce que tu attendais, mais tu peux quand même retrouver des choses qui sont sur certains point, proche de ce que tu attendais, car le genre RPG à des bases communes (vu que c'est un genre à lui tout seul).
Néanmoins,je trouve que ces jeux restent vraiment jolis même aujourd'hui et leur DA et univers y sont pour beaucoup.
En terme d'intérêt,je les trouve bien au dessus de nombres de jrpg d'aujourdhui. Meur écriture est bien plus travaillée, de même que les thematiques, les situations et les personnages
De nos jours, il n'y a que certains les jeux occidentaux qui me font retrouver le même plaisir et feeling. En jrpg, je ne retrouve plus ce que j'aimais (sans que ça soit mauvais). Je trouve que le jrpg peine à se renouveler aujourd'hui.
J'attends énormément du FF XVI.
Merci à toi ! Je pense sincèrement que l'article aurait pu être mieux construit, mais j'ai déjà bien galéré pour en arriver à ce résultat. Visiblement, ça ne vous a pas trop dérangé, donc tant mieux
les Final Fantasy ont pris une autre direction qui ne correspond pas du tout à ce que j'aspire
Je suis un peu comme toi sur ce que tu dis, au-delà des soucis de développement qu'ont rencontré les FF à partir du 12 et qui causent une bonne partie des problèmes des jeux, c'est vraiment la proposition des jeux depuis FF13 qui ne me convainc plus. Ils étaient partis dans un délire un peu trop "japanime" qui ne me correspondait pas, et ont commencé à intégrer des éléments dans leurs jeux qui correspondaient à l'air du temps, sans se demander si c'était vraiment judicieux du point de vue de leur jeu (les quêtes fedex, la linéarité, ou au contraire l'open world sans intérêt dans FFXV...)
FFXII avait de gros défauts de rythme et un gros vide du côté des annexes, mais je trouvais l'univers instauré plus intéressant, un peu plus dans le prolongement de la série que FFXIII et XV qui m'ont paru à côté de la plaque, donc je l'ai apprécié même s'il n'est clairement pas aussi amusant que les précédents FF.
mercure7 Bah, je comprend les gens qui n'ont pas envie de lire des pavés, moi-même je n'ai pas toujours envie de prendre 15 minutes à lire les délires d'un membre du site
Merci en tout cas
burningcrimson
Merci pour ton enthousiasme
Je suis déçu, il n'y a pas FFVI dans ton top
Et pourquoi ceux-là en particulier, alors ?
nicolasgourry Je pense que tout dépend de ce que l'on attend d'un jeu.
C'est partiellement vrai. Il y a bien sûr une grande part d'attentes à prendre en compte. Mais il y a aussi des détails objectifs sur lesquels on peut argumenter. Il est en revanche parfois difficile de savoir si on peut critiquer un aspect de façon objective, ou s'il s'agit juste d'un ressenti personnel, et ce qui est un défaut pour l'un peut être une qualité pour l'autre et vice-versa. Je pense que c'est de ce dernier point dont tu parles ^^
Et justement, le but de cet article était de définir autant que possible quelles sont les qualités objectives des FF par rapport aux autres séries, et quels sont les aspects qui ne me correspondent simplement pas mais correspondent à d'autres. Au départ, j'avais même envie de faire le parallèle avec la série Tales of, qui est une autre grosse série ambitieuse de JRPG, mais qui n'a pas atteint la même portée internationale que FF, et d'essayer de comprendre pourquoi. Je voulais en parler notamment parce que Tales of dispose de tout le contenu qui puisse plaire à un fan de JRPG, et pourtant je n'ai jamais vraiment pu accrocher à la série en dehors de son gameplay (et de son premier épisode, que je trouve génial). Ca aurait été intéressant de faire la comparaison pour voir les forces objectives de chacune des séries, mais aussi justement souligner les aspects plus subjectifs (histoire, personnages...), au final ça m'aurait demandé trop de boulot et aurait sans doute été très prétentieux, donc j'ai préféré laisser tomber ^^'
Final Fantasy dans ton cas à su t'amener sur les chemins [...] que tu voulais toi même parcourir dans le genre RPG
Pas vraiment non, puisqu'à l'époque je découvrais totalement le genre, je ne savais même pas que ce genre de histoire et de gameplay pouvait exister ! C'est comme un enfant qui découvre un nouveau jouet (un nouveau jeu en l'occurrence), à partir du moment où c'est amusant et que ça stimule son imaginaire, l'enfant est heureux
Ce n'est que plus tard, à force de jouer à des jeux et surtout après avoir commencé à lire des critiques et des dossiers via les magazines que j'ai formé mon propre esprit critique, et à déterminer en quoi un jeu pouvait être "bon" ou "mauvais". C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai compris la réelle portée des Final Fantasy.
En revanche oui, comme je le dis dans l'article, FF a en quelque sorte défini pour moi le JRPG, et ceux que j'ai découvert par la suite ont forcément été comparés à FF même de façon inconsciente. Mais ça, c'est difficile de ne pas le faire, même pour tout le monde...
Bref, rassure-toi, je vois ce que tu veux dire mais je pense que la question est encore plus complexe que ça, et se dire juste "tout dépend de ce que chacun attend d'un jeu" ne suffit pas à y répondre, voilà mon avis
yukilin Je te taquine
J'avoue avoir quand même du mal avec les versions retouchées, ne serait-ce que parce que les personnages super lissés détonnent dans le décor, ça passait mieux dans les originaux je trouve ^^ Après vaut mieux ça que rien, et il est clair que sur certains écrans, les versions d'origine doivent paraître dégueu...
Effectivement les FF me paraissent toujours au-dessus de bon nombre de JRPG, mais parfois ça ne tient pas à grand chose. Tiens, par exemple pourquoi le scénario de FF7 est si plébiscité pour sa complexité et sa maturité quand celui de Tales of the Abyss par exemple est tout aussi complexe ?
J'avoue ne jamais avoir été attiré par les jeux occidentaux (le côté ultra-réaliste surtout) donc ça limite mes possibilités. A quels jeux penses-tu parmi ceux qui t'ont vraiment transporté ?
Ce que j'aime le plus dans les jrpg c'est la capacité des japs à créer des univers très design et imaginatif. On retrouve ça nulle part. Les rpg occidentaux sont plus réalistes oui. Après tu en as quelques uns comme les Divinity qui ont des univers vraiment originaux, cohérents et riches.
Je suis d'accord pour les remastered des FF : Les personnages ressortent plus sur les décors, mais ça ne me gêne pas. Ça reste quand même plus agréable visuellement
Déjà ce que tu dis sur la technique, et je ne suis moi même pas un graphic-whore, est tout à fait vrai. La CG je l'ai découvert sur FFIX et je reste encore marqué par l'apparition d'Alexandre à Alexandria et l'attaque de la ville.
L'air de rien à l'époque même sans aller au ciné par faute de moyen (ça coûtait malgré cher comme sortie) on pouvait apprécier ces mini séance depuis chez soi.
Avoir le privilège de découvrir une pépite de réalisation, comme tu le dis, inspiré des rouages Hollywoodien et se sentir chanceux de pouvoir en parler à ses potes afin de les motiver à jouer au jeu et être gratifié comme nous.
Tu parle aussi de cette raréfaction dans les rpg contemporain de l'utilisation d'animation substitutive à certaines lignes de dialogue et témoignant de l'expressivité/caractère de chaque persos. Et je suis partiellement d'accord.
On a fait mieux avec les technologies actuelles : exemple récent d'un Xenoblade Chronicles 2 ou plus ancien tel que Suikoden V, Tales of Vesperia, Magna Carta,...
Même des jeux comme Persona 3 ou 4 avec des portraits type Visual Novel, mixe cela avec des bulles d'expressions, des gestuelles archaïques mais proche de ce que tu as pu souligner comme fait avec brio dans les FF de l'ère PsX /Snes.
Sinon, pour ce qui est de la capacité à maintenir l'intérêt du joueurs sur la longueur avec un rythme haletant, je te rejoins à 100%.
Je pense qu'en plus de réussir à faire adhérer facilement la personne.
Ces FF cités (comme pour le gameplay) sont capables d'apporter un speech de départ simple sans être simpliste, et se complexifié sans être compliqué pour rien.
Quand je lance un FF7/8/9 (voire 10), je m'attends à des enjeux déique, mystique et dépassant la condition de simple humain porté par les protagonistes principaux.
Et je pense que la démesure technologique dans les moyens mis dans les CG et le contenu, se retrouve aussi dans l'ampleur que prends l'histoire au fur et à mesure.
Chose que je n'ai pas retrouvé dans un FFXIII qui prends pour base les déités sans vraiment traité de leurs rapports avec les humains (ou trop rapidement).
Bref, je ne vais pas m'étendre mais je valide aussi ce que tu dis sur la programmation à l'atome près faite sur le système de jeux que l'on peut exploiter et contourner les règles "en apparence immuable".
L'exemple de Tarask qui paraît être un personnage lambda mais qui peut infliger, sans avoir recours à la transe, des dégâts extrêmement élevés.
Le fait de craquer le leveling au début du 9 encore, en affrontant les dragons dans le CD1.
Bref, c'est bien pensé et ça participe au côté mythique de la série avec des développeurs qui ont a coeur de rendre l'expérience de chaque jour unique malgré un matériel commun.
S'adaptant à chaque capacité, en pouvant faire un jeu en ligne droite ou se perdre sur la Map et pouvoir survivre à des malencontreuses rencontres avec des monstres dopés.
Le XIII bien que platiné, on ne m'y reprendra plus.
Malgré les graphismes, la musique très belle, le gameplay et le côté "spectateur" du jeu je ne le referai plus jamais (j'ai malheureusement déjà acheté les reste de la reste la trilogie) il faudra donc que je me force.
Mais ceux là FF c'est bel et bien fini pour ma part, je me rabattrai sur les autres J-RPG qui m'intéresseront les Tales Of en autres.
thorgaal Ravi que ça t'ait inspiré !
killia Merci à toi pour ton gros commentaire détaillé
Concernant les animations, c'est effectivement une impression globale que j'ai, mais on pourrait vérifier au cas par cas et voir qu'il y a eu des jeux où, bien sûr, les animations ont évolué en bien par rapport à FF8/9. Suikoden V était plutôt bien dans son genre en effet. Pas encore fait Magna Carta, ni les Persona
Xenoblade 2 est hors course, il est sorti vraiment beaucoup plus tard, déjà le 1 avait de très bonnes anims à la base ^^
Là où je n'arrive pas à te rejoindre, c'est Tales of Vesperia... Je l'ai justement fait cette année en parallèle de FF8 et 9, et le constat est flagrant pour moi ! J'ai eu l'impression que les animations des persos étaient presque aussi datées qu'à l'époque de Symphonia... Non pas que le jeu soit pauvre en animations, mais plutôt qu'elles sont encore très rigides, je trouve qu'elles manquent de vie. Le jeu a d'autres atouts heureusement, et les personnages peuvent toujours compter sur leurs doublages et leurs multiples dialogues pour mettre en avant leur personnalité, mais j'avoue que ça m'a dérangé.
Sur les plus récents, à savoir Zestiria et Berseria, ça passe déjà beaucoup mieux.
choroq C'est aussi une force la diversité
Exact, et je suis bien sûr heureux d'avoir découvert tout un tas de RPG en dehors des FF qui ont proposé des choses différentes de ces derniers
Perso je trouve cool que la série puisse évoquer de tels souvenirs chez les gens, comme celui avec ton père, il n'y a pas beaucoup de jeux qui ont permis ça ^^
neoaxle Dans le fond, je ne pense pas que FFXIII soit un si mauvais jeu, mais il a fait trop de concessions sur ce qui caractérisait la série et que les gens voulaient retrouver je pense ^^' Moi le premier... Je dois être un des rares a avoir été refroidi dès le premier trailer. Mais je les ferai un jour, histoire de me faire un avis plus construit (tu sais donc à qui tu dois refourguer tes jeux, et la PS3 qui va avec
Faudrait que je les relance pour me refaire une idée.
Et effectivement, tu as raison pour Vesperia. Lui je viens de revoir de le relancer et effectivement c'est pas aussi fou que dans mes souvenirs.
Après je suis peut-être comme toi, ça fait quelques années que j'ai fait ces deux-là et les animations ne m'avaient pas trop choqué, mais peut-être que j'étais déjà habitué à ce qu'elles soient médiocres et que je n'y ai juste pas fait attention ^^'
Bravo pour l'article
Je ne pense pas que mon avis sur la série diffère beaucoup de la plupart des gens, c'est sûr
Trop débile, ça m'a découragé. Je te conseille de de te taire la prochaine fois si t'as rien d'autre de plus constructif à dire.
Vous êtes capable de rester 4h d'affilé sur Internet pour vous bagarrer et troller entre Gamekyo, Twitter et le reste, mais lire un article intéressant et argumenter qui prendrai 1/4 d'heure de votre temps vous le faite pas, aller vous faire foutre sérieusement, un moment donné y'en a marre.
Randyofmana Ça aurait été avec plaisir, mais j'ai la version PC du jeu. (Il ne me reste que deux consoles DSi XL et New 2DS XL )
Je ne dis pas que le jeu est mauvais mais c'est celui où j'ai constaté la nouvelle direction de Square Enix concernant les Final Fantasy.
J'ai rien contre le commentaire d'amario, il a le droit de dire ce qu'il pense à partir du moment où il n'a pas été insultant. S'il trouve ça trop long et qu'il veut pas lire, bah je comprend, mais il est juste pas au bon endroit ^^' N'empêche que la taille des articles est une vraie question, et j'ai sincèrement pensé découper celui-ci en plusieurs fois avant de me dire que c'était pas une bonne idée et qu'il valait mieux faire un travail pour raccourcir le tout ^^
balf Ravi que ça te plaise, je vois que la structure bordélique de mon article ne dérange pas grand monde en fait XD Pas de blog perso en dehors de celui-ci non, même si j'y songe. Le truc c'est que ça risque de me demander encore plus de temps et de boulot, et je ne peux pas faire ça en ce moment.
neoaxle Mince alors
Oui, j'ai eu le même ressenti que toi sur la dernière phrase, mais sans avoir touché au jeu XD
amario Je t'ai défendu, mais si tu avais été moins sec dans ta façon de critiquer, je pense que ça serait mieux passé