Concernant ce que Nintendo a retiré aux gamers démat avec la mise à jour 20.0.0
Contrairement à ce que disent les révisionnistes, les trolls, les diffuseurs de fake news, le partage de jeux Switch dématérialisés était bel et bien une feature officielle qui ne nécessitait aucunement de mettre sa console en mode avion ou je ne sais quoi.
Voici le lien officiel de Nintendo qui reflète la fonction.
Dans le nouveau menu partage de la Switch 20.0.0, on vous propose de charger le jeu (sous forme de carte de jeu virtuelle) sur une autre console liée, ou alors de prêter ce jeu sous forme de carte de jeu virtuelle.
Il est donc toujours possible de partager les jeux démat avec des consoles liées, mais sans qu'on sache vraiment encore quelle est la ditinction entre les deux formes de partage.
Beaucoup se plaignent du fait que le partage de licence dématérialisée sur Mario Party Jamboree n'est plus possible pour jouer en ligne en famille.
Il y a donc CONFUSION TOTALE, entre
- les modes de partage,
- la capacité à dédoubler la cartouche ou non,
- la possibilité de jouer en ligne à deux à l'aide de la même licence
Cette pratique de jouer en multi en ligne avec deux copies de la même licence ressemblait à la nouvelle proposition "Gameshare" qui vient avec cette màj 20.0.0. Or c'est justement ça que Nintendo cherche à limiter pour les joueurs Switch 1 avec sa mise à jour.
Ensuite, concernant le multijoueur en ligne ou en local avec une seule cartouche ou GAMESHARE, je précise que ce sera possible sur Switch 1 et Switch 2, mais...
Mais seule une Switch 2 pourra partager un jeu de cette manière. Les Switch 1 ne pourront pas utiliser la fonction entre elles.
J'ai évoqué la possibilité d'exploiter la fonction Gameshare avec Mario Kart World, mais en aucun cas je n'ai affirmé que MKW aurait accès à Gameshare.
De même, ceux qui affirment que MKW aurait été annoncé comme compatible gameshare mentent, tout simplement. Ca n'a jamais été annoncé. A ce jour, Mario Kart World n'est pas du tout compatible Gameshare.
La mise à jour 20.0.0 de la Switch première du nom introduit une modification majeure dans la manière dont les jeux numériques sont partagés entre plusieurs consoles.
Jusqu’à présent, il était possible, avec certaines limites, de jouer simultanément à un même jeu numérique sur deux consoles différentes, à condition que les deux comptes soient liés au sein d'une "famille" bien identifiée.
Seulement, Nintendo a inventé les "cartouches virtuelles" avec la mise à jour 20.0.0.
Ce qui était possible avant la mise à jour
Avant la version 20.0.0, un utilisateur pouvait désigner une console comme "principale". Cette console permettait à tous ses utilisateurs d’accéder librement aux jeux achetés numériquement, même hors ligne.
Sur une deuxième console secondaire liée au même compte, il était également possible de télécharger et de lancer ces jeux. Dans ce cadre, un même jeu comme Mario Kart 8 Deluxe pouvait être lancé en même temps sur les deux consoles : un joueur utilisait la console principale, tandis que l’autre jouait depuis la console secondaire.
La seul limitation était qu'il fallait que la console secondaire soit connectée à tout moment.
Cette configuration permettait donc à deux joueurs de participer ensemble à des parties en ligne avec un seul achat numérique du jeu.
Ce que change la version 20.0.0
Depuis la mise à jour, cette possibilité a été tout bonnement supprimée par Nintendo. Lorsqu’un jeu est lancé sur une console, il est désormais bloqué sur toute autre console associée au même compte. Les vérifications sont effectuées au lancement du jeu, mais aussi à intervalles réguliers pendant la session.
Il n’est donc plus possible, même brièvement, de lancer Mario Kart 8 Deluxe en parallèle sur deux consoles via un seul compte Nintendo. L’usage simultané d’un jeu numérique par plusieurs utilisateurs n’est plus autorisé.
L’introduction des cartes de jeu virtuelles
Nintendo a mis en place un nouveau système : les cartes de jeu virtuelles ("Virtual Game Cards"). Ce dispositif permet à un utilisateur de prêter un jeu numérique à un autre membre de son groupe familial Nintendo pour une durée maximale de quatorze jours.
Pendant cette période, le prêteur ne peut plus utiliser le jeu prêté. L’emprunteur, en revanche, y a accès comme s’il s’agissait d’un jeu physique inséré dans sa console. À la fin de la période de prêt, ou en cas de coupure prolongée de connexion, le jeu est automatiquement restitué à son propriétaire.
Ce système se rapproche du fonctionnement d’une carte de jeu physique : une seule console peut y accéder à la fois, sans duplication numérique ni usage parallèle.
Il est à noter que les deux personnes doivent avoir été proches physiquement pour initier le premier partage, mais les conditions deviennent alors draconniennes et visent essentiellement à limiter fortement le partage des jeux.
Conséquences éventuelles pour les joueurs sur les jeux multijoueurs comme Mario Kart World sur Switch 2
Avant la mise à jour, deux joueurs équipés de deux consoles pouvaient jouer ensemble en ligne à Mario Kart en partageant un seul achat numérique.
Depuis la mise à jour 20.0.0, ce scénario est bloqué. Le jeu ne peut être lancé que sur une seule console à la fois, même avec une connexion stable. Pour continuer à jouer ensemble en ligne, chaque joueur devra disposer d’une licence propre, que ce soit par un deuxième achat ou via l’utilisation d’une cartouche physique.
Rappel : Microsoft s'est fait écharper en 2012 pour avoir osé implémenter le même système.
La mise à jour 20.0.0 marque la fin d’un usage officieux mais largement répandu du partage numérique sur Switch.
Nintendo n'a jamais communiqué sur la suppression du "partage familial", lorsqu'ils ont annoncé ce système, et l'option de partage historique a tout bonnement disparu.
Ceux qui pensaient donc que le dématérialisé leur permettrait de jouer avec petit frère ou petite cousine à Mario Kart World risquent de l'avoir en travers de la gorge... Wait and see si Nintendo appliquera le nouveau Gameshare aux copies numériques de Mario Kart World.
Une fonction "Gameshare" retenue sur Switch...2.
Ce système de partage, cette fois-ci non-universel, appelé "Gameshare" et exclusif à la Switch 2, permet de jouer à plusieurs avec une seule cartouche, même en ligne.
La fonction ne sera pas universelle cependant, tout comme il reste à déterminer si les cartes virtuelles sont réellement universelles sur Switch ou si ça se fera selon le bon vouloir de chaque éditeur.
Voilà. Et si vous voulez pas vous casser les burnes avec Nintendo, ils viennent de vous simplifier la vie : si tu veux partager tes jeux, achète la Switch 2. Et on te laissera faire si on veut, comme on veut, sous surveillance.
Mais le partage des jeux numériques, qui était un des seuls avantage du numérique, sinon LE seul avantage... C'est fini.
Achetez vos jeux en physique, comme les gens intelligents vous le disent depuis 15 ans maintenant.
Il y a 4 ans je me suis laissé tenter par la Switch Lite, en rôse Barbie. 100 euros d'avoirs en supermarché, et la Switch à 250 euros avec Animal Crossing, fallait pas déconner. Même aujourd'hui on la trouve pas pour aussi peu. Avec un jeu.
Pour 150 euros la Switch, ça valait le coup. Hélas elle s'est cassée au bout d'un an au niveau du joystick gauche. J'en ai donc acheté une autre après avoir essayé en vain de faire fonctionner la garantie (elle était sous garantie) ou de faire réparer par Nintendo (ils voulaient pas réparer).
J'ai donc pris un kit de réparation sur Amazon, mais les tournevis en mousse ne fonctionnaient pas.
Finalement j'ai trouvé la même en jaune sur Ebay, et pour 110 balles j'ai eu la sacoche officielle, les protège sticks, la coque plastique... J'étais content.
Puis est venu le temps d'un déménagement et j'ai comme souvent pris tout mon placard à JV, pris des photos, scanné et mis sur Ebay.
J'ai revenu la Switch jaune sans ses accessoires, pour 130 balles B) .
Mais j'avais toujours cette Switch cassée et le tournevis pourri.
Aujourd'hui je vois sur Reddit : "t'as qu'à utiliser un élastique entre a vis et le tournevis si ça marche pas."
Et... Je suis en train de décortiquer la Switch et de changer les sticks gauche et droit.
Ca faisait 3 ans que j'avais laissé tomber. J'ai eu le temps de faire Pokemon Snap, Zelda Totk, Cadence of Hyrule, Immortals, Xeno 3, Shovel Knight, Mario All Stars, avec la jaune, mais j'avais jamais pensé à faire ça.
Autre technique que je ne recommande pas : tremper le tournevis dans de la superglue. Gloups.
Frustration qui a mené à cela : je suis resté bloqué dans Baten Kaitos car pour activer les Magnus hors combat, il faut les deux Sticks.
Juste pour dire que le remapping rendait beaucoup de jeux possibles sur une Switch avec un stick en moins.
Et que tout est toujours possible.
Maintenant, revente pour Switch 2 ou conservation ? Hmmm....
Quand Nintendo propose des jeux à 90€ sur Switch 2, ce n'est pas parce que le contenu justifierait un tel prix. C'est une stratégie calculée pour épuiser dès le départ le pouvoir d'achat des joueurs, en les privant de toute opportunité d'investir ailleurs. Le prix élevé n'est pas seulement un reflet de la valeur du produit : il devient un instrument de verrouillage économique.
En augmentant brutalement ses prix (de 60€ à 80-90€) tout en maintenant une offre de jeux relativement maigre à la sortie de la Switch 2, Nintendo cherche à transformer ses premiers acheteurs en consommateurs captifs. L'argent dépensé en démarrage — que ce soit pour un jeu, un accessoire ou un abonnement — est autant de ressources en moins pour explorer d'autres écosystèmes.
Le prix sert aussi à attribuer à Mario Kart World (90 euros en boîte, 80 sur l'eShop), le statut de "vrai jeu next gen", et donc de faire passer le message que la véritable expérience NS2 se trouve sur ce jeu. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est venu en bundle.
Cette stratégie s'apparente à celle d'Apple : créer un investissement initial élevé qui rend l'utilisateur économiquement lié à la marque. Plus un joueur dépense sur Switch 2, plus il aura tendance à rester, non par choix, mais parce que l'abandon de l'écosystème serait économiquement irrationnel.
Le problème, ce n'est pas seulement la hausse des prix — c'est l'intention derrière : étouffer le pouvoir d'achat disponible pour éviter toute dispersion vers la concurrence. Dans ce modèle, l'acheteur n'est plus un partenaire à convaincre par la qualité, mais un portefeuille à capturer le plus tôt possible pour l'enfermer dans son choix.
Le discours qui consiste à minimiser cette stratégie sous prétexte que « tout le monde le fait » (whataboutisme) est également toxique. Reconnaître une dérive systémique ne devrait pas conduire à la banaliser, mais à la combattre.
Autre coup tordu, la différence entre la valeur du jeu dans le bundle, la valeur du jeu dématérialisée, et la valeur du jeu en boîte, ne sert qu'à créer l'illusion du choix, à orienter le client vers le dématérialisé, et à dissimuler la véritable politique du constructeur qui est de détruire le marché du physique qui lui fait perdre une source de gavage, tout en maintenant la capacité de faire payer des royalties aux tiers sur un ersatz de physique, les "Gamekey Cards".
Nintendo n'est pas seul à utiliser ces méthodes, mais cela n'excuse en rien ses propres choix. La compétitivité par l'épuisement du consommateur est un cancer pour l'industrie vidéoludique. Elle dénature la relation entre créateurs et joueurs, étouffe la diversité de l'offre, et transforme le jeu vidéo en un pur outil d'extraction financière.
Il est urgent d'en avoir conscience, et de refuser ce piège tendu, quel que soit le constructeur.
On peut aussi noter que les développeurs ont créé des jeux "niveau PS4" dès 2012, et que le retard technologique de Nintendo a permis jusqu'ici de maintenir des prix affichés relativement faibles malgré l'inflation (60 euros prix conseillé, mais souvent à 40 euros en grande surface -- c'est un maintien par rapport aux jeux 3DS et même DS). Autre argument de poids, les jeux qui sortent sur Switch 2 sont des adaptations rapides de jeux PS4 ou Xbox One, ou alors carrément des version remasterisées mais aux mises à jour payantes de jeux Switch vieux comme la console de 2017 (Zelda Botw).
Donc quand on se demande si Nintendo abuse, ou qu'on affirme qu'ils n'abusent pas, la réponse est : OUI, NINTENDO ABUSE SUR SES PRIX, ET LA RAISON N'EST PAS LA QUALITE DE MK WORLD, MAIS LA CAPACITÉ DE NINTENDO DE POUSSER LE BOUCHON SANS RETOUR DE MANIVELLE.
Meilleure raison. Mais simplement, quand on veut on peut. On peut toujours choisir de faire un budget et de prendre le temps pour un loisir. Simplement, quand on réalise que tout va mal dans un lancement ou autour d'un loisir, on en vient à la réalisation que c'est une perte de temps. La Switch 2 est une perte de temps.
2. Même si j'avais le temps, je ne suis pas une vache à lait pigeon rourou
Ce n'est pas le même argument qui veut que je n'ai pas assez d'argent pour un tel loisir.
C'est un argument de celui qui pourrait mettre l'argent, mais refuse car c'est trop cher, OBJECTIVEMENT. Nintendo en demande trop. Non, MKWorld n'est pas révolutionnaire. Non, il ne mérite pas que l'on paie 90 euros pour l'avoir sur une cartouche.
3. Le online payant est scandaleux, surtout aux prix demandés sur les jeux
Et la gratuité la première année n'est pas un argument qui va me faire acheter leur console. Le prix de la console est plus que doublé si on prend en compte le coût de l'abonnement sur la génération.
4. Ils mettent 12 ans à annoncer un prix puis se rétractent au dernier moment en citant les taxes US
C'est vraiment des connards pour ça. Le problème c'est qu'ils ont mis 3 ans de trop à sortir leur console.
5. Les boîtes sont hideuses
On dirait Microsoft dans les années 2000 : encadrés sur la couverture, QR code, gros cadrage rouge vif, c'est hideux. Je ne veux pas d'une collection qui ressemble à ces merdes.
6. Les jeux sont en version inférieure
On va se taper les restes des autres plateformes, en moins bien, en plus cher. Pourquoi? (Street Fighter 6)... Qui n'est pas sur la cartouche. Vous savez quelle autre version est pas sur la cartouche et est en full démat mais me permet d'avoir la version optimisée ? La version PS5, la version Steam. Et le online est gratuit sur PC que je sache.
7. Le full démat annoncé?
Incertitude totale sur la pérennité des cartouches contenant les jeux, quand des salopards décident de mettre un jeu 3DS sur une cartouche ne contenant pas le jeu (Bravely Default).
8. Le coût caché des cartes MicroSD EX
Les jeux ne sont pas sur les cartouches, donc il faut les mettre quelque part ailleurs que dans son cul. A 180 euros la carte de 1To, non merci. Et j'ai pas envie de passer ma vie à télécharger et effacer des jeux pour avoir de la place sur les 256Go de base de la console.
9. La concurrence est juste trop forte et Nintendo n'a pas de valeur ajoutée à offrir
Le SteamDeck peut faire tourner Cyberpunk sans problème, et je peux aussi y jouer sur PC si je veux.
8. La console sera piratée et émulée en un rien de temps
Pas besoin de se presser à acheter un truc à 500 balles, quand on peut l'avoir gratos. Et non, je ne suis pas un pirate, je peux acheter les jeux et utiliser l'ému en même temps, c'est ce que je fais avec ma Switch Lite depuis qu'elle est cassée.
9. La politique de prix des jeux est scandaleuse
Nintendo ne peut pas justifier un prix de 80 euros pour Mario Kart World. Ce n'est pas une dinguerie technique, ils n'ont pas inventé les jeux de course bac à sable en monde ouvert. Burnout Paradise l'a fait en 2007.
10. Les fonctionnalités sont gadget
La caméra fisher price, les feeds à 5fps, la souris, c'est pas ça qui va me faire acheter la console.
11. Le NSO et les jeux Gamecube
F-Zero online et 16/9 c'est bien. Sauf qu'on ne possède pas les jeux, et qu'il y a un paywall. Et ça ne permet pas non plus d'avoir un nouveau jeu F-Zero. En plus, F-Zero GX est célèbre pour sa difficulté bullshitée, et c'est un SPECIALISTE DE WIPEOUT ET BALLISTICNG qui le dit. Et en plus, Fast Fusion sort en même temps ce qui rend le tout extrêmement peu "focus" avec pour le coup une concurrence claire entre deux franchises. Je sais pas comment les devs de FAST acceptent de se faire saboter comme ça et vont pas voir ailleurs.
Pour Zelda WW, on n'aura pas la version HD de la Wii U, et ça pue du cul. J'en ai assez des compils qui oublient un jeu de la série (Mario 64 DS, Mario Galaxy 2) ou des version resucées qui ne sont pas à la hauteur du travail fourni sur une autre plateforme (OOT, MM).
C'est juste du remplissage et c'est extrêmement décevant. Encore, si c'était des jeux qui n'étaient pas ressortis. Encore, si SoulCal 2 avait Spawn et Heihachi Mishima inclus pour être la version ultime du jeu... Si c'est le cas c'est cool, sinon c'est une opportunité ratée. La version HD online avait les deux mais pas Link.
12. La Switch n'est pas morte et il y a un backlog immense, tandis que la Switch 2 compte sur le backlog de la Switch pour son début de vie
MP4 sort sur Switch. Aucun intérêt de changer de console.
13. L'arnaque des versions Switch 2
Faire payer les upgrades c'est vraiment un move de fils de pute, surtout sur les Zelda alors que les améliorations sont quasi invisibles.
Pareil pour les DLC sur des jeux inintéressants. Les versions auraient dû inclure le DLC de base, et les version Switch être mises à jour gratuitement.
14. L'arnaque sur le prix japonais
Les Japonais paient 330 euros, nous 500 balles. Cherchez l'erreur.
15. Le region locking
La console est region-locked, une pratique qu'on pensait appartenir au passé. Et pourtant. Et moi une portable region lock, c'est un gros fuck. Surotut quand LES JEUX NE SONT PAS SUR LES CARTOUCHES.
Seraient en réalité des licences qui peuvent se revendre, car contrairement aux codes qui expirent, les licences des cartouches n'expireraient, elles, jamais.
On précise aussi que Nintendo a prévu un mode de partage de cartouches, ce qui semble être une bonne évolution du démat qui garde les avantages de la librairie physique.
Chapeau si c'est le cas, car même si c'est dématérialisé, les cartouches garderaient tout leur intérêt, notamment la revente !
Les magasins seraient alors gagnants en pouvant vendre en physique des licences numériques, sans rebuter les acheteurs.
La mise à jour du firmware Switch avec les cartouches virtuelles rend certainement les jeux de fond de corbeille à Carrefour avec "code only" beaucoup plus attractifs.
Personnellement j'espère une màj graphique de RedOut 2 Switch sur Switch 2, que j'ai pas encore eu l'occasion de déballer.
Peut-être une erreur, peut-être pas une erreur.
Toujours est-il que Yoshi's Wooly World est le meilleur Yoshi après Yoshi's Island. C'est un jeu difficile, varié, bien construit, avec un level design charmant et des niveaux intéressants à jouer.
Le thème de la laine est adorable et créatif, et en HD sur Wii U le rendu était phénoménal.
C'est un titre méconnu qui n'a pas rencontré son public, et c'est un véritable scandale qu'il n'ait pas été repris sur Switch.
Cette image est une annonce scred assez cool si ce n'est pas une erreur.
Pour info, Yoshi's wooly world est sorti vers 2015, avec des amiibos tout en laine qui sont les meilleurs amiibos selon moi.
Il est ressorti avec des animations en stop motion et en 3D sur 3DS, avec des niveaux supplémentaires.
Cette réédition serait l'occasion de faire fusionner tout ce contenu en une seule cartouche, et je suis personnellement plus excité à l'idée de pouvoir le refaire que par l'annonce de la Switch 2.
- Joss Whedon n'était pas impliqué dans Civil War mais c'est lui qui a réalisé Age of Ultron. C'est aussi le créateur, réalisateur et co-scénariste de Buffy contre les vampires.
Mais alors, pourquoi Civil War ressemble tant à un film de Whedon? Peut-être que la simple association d'idées peut mener à des réflexions éclairantes.
- Fait étrange, le scénario de Civil War ressemble à s'y méprendre au twist de Buffy saison 6 :
L'antagoniste de dernière minute est en réalité l'alliée de toujours, qui "voit rouge".
Le meutre de la copine de Warren (par Warren) qui précipite la confrontation finale, est télescopé dans le meutre de Tara (par Warren) ce qui permet de substituer au méchant présumé la menace réelle et le conflit interne représenté par la montée en puissance et descente aux enfers de Wilow devenue incontrôlable (Seeing Red).
Cela permet de revoir toute la saison et même toute la série sous l'angle de la rivalité grandissante entre Buffy et Willow, et la catharsis qui en résulte est d'autant plus fascinante, car il y a un véritable conflit interpersonnel, vicéral, narcissique, entre Willow (qui est une figure prométhéenne, sensuelle, puissante, transgressive, puérile, narcissique) qui n'a pas encore connu le deuil et qui vit donc cette nouvelle expérience comme une blessure à son égo, et Buffy (qui elle est élue, spirituelle, forte, irréductible, maternelle, prête à tous les sacrifices), qui ne vit QUE par le deuil et la dépression.
- Là où Buffy et Cap choissent le silence et l'intériorisation, la force et la pleine conscience de ses blessures intimes, Willow et Stark choisissent l'extériorisation, l'acting-out (passage à l'acte comme symptôme névrotique, notamment la drogue et la désinhibition), la vulnérabilité inconsciente et la descente aux enfers qui en résulte.
- On peut voir l'agressivité narcissique de Tony Stark, sa rebéllion, à contre-courant de Cap qui est calme, centré, obéit à l'ordre sans le remettre en question et fait face aux épreuves une par une. Il y a une véritable "cosmogonie" (wow le mot de sémiotique -- ça veut dire que ça crée un monde, un univers, un cosmos) autour de ces deux essences Cap/Stark, car Cap est hors du temps dans l'instant présent, et dit d'ailleurs qu'il prend les choses 'une à la fois' (Endgame, la thérapie de groupe et Et "together" and "we'll do that together too" face au catrophisme du futuriste Stark).
Stark est nihiliste et absolutiste : soit tout est gagné car il est tout puissant soit tout est perdu dès qu'il rencontre une difficulté il est terrassé, et sujet aux traumas. Stark veut englober le monde (le projet Ultron) dans un manteau de fer il intériorise/extériorise. Cap, lui, prend les choses une à la fois et peut donc concilier des postures incompatibles et se centrer sur lui-même : je suis pour l'ordre, mais je ne signe pas d'accord qui m'enferme. Je suis contre les méchants, mais pas touche à Bucky.
- Note : Cap 4 respecte cette personnalité de Steve et c'est donc une réussite que Sam semble indécis. Pourtant il ne trouve pas son équivalent nihiliste ni dans les flag smashers, ni dans Bucky, ni dans John Walker, ni dans Isaiah.
- Stark regarde l'avenir et ne peut pas faire face à son propre passé traumatique. Stark est écrasé par sa mortalité qui est toujours au centre des trois films et qui paraît toujours imminente. Stark invente la machine à remonter le temps en créant un modèle "intégral" "paradoxal" "infini" (infinite loop) et perturbateur.
- Cap, qui est physiquement invulnérable, est tourné vers le passé et voudrait retrouver le temps perdu. Cap utilise la machine à voyager dans le temps inventée par Stark, retourne dans le passé et restaure l'ordre, la timeline. Il est une singularité qui se déplace de manière fluide, humble, et terre à terre, là où Stark survole, est tangeant, orbitant depuis un point de vue absolu et global. Et cela se retrouve dans leurs pouvoirs, motivations et solutions respectives aux menaces rencontrées.
- Ce sont des personnages absolument parfaits, absolument opposés, et absoluments complémentaires. Il faut donc, comme pour le Yin et le Yang qui contienent une partie l'un de l'autre en leur sein, que les qualités particulière de l'un représente une faille chez l'autre.
Par exemple Stark la figure prométhéenne, n'est qu'une itération de son père et intrinsèquement mortel. L'héritage de Howard Stark est un Memento Mori. La compagnie est un Memento Mori. C'est pourquoi il cherche à s'en débarrasser dès le premier film et demande à Pepper de vivre pour lui, de choisir la vie au lieu de la companie, de le dissocier de sa compagnie et donc de sa mortalité.
Comparez cela à l'immortalité apparente de Steve/Cap qui est elle aussi à contrecourant de l'humilité du personnage. En réalité ce sont les hubris respectifs des deux hommes qui se dévoilent au contact l'un de l'autre. Ils se complètent. Ils se dénoncent mutuellement, mais aucun ne conteste le mirroir tendu par l'autre. Ils se chambrent, s'envoient des piques, se whataboutisent mutuellement mais ne se reprochent jamais l'intention de nuire à l'autre, ou de violence ou de haine l'un envers l'autre.
"I needed you and you weren't there", reproche Tony à Steve. Mais ce n'est pas un vrai reproche, c'est un cri de douleur. La douleur de l'absence et le besoin de contact supplante le ressentiment de la trahison. Tony sait bien que Cap a répondu à l'appel, et qu'il ne pouvait pas se téléporter dans l'espace. Mais Tony est tangeant, cosmique, absolu, il existe donc dans des sphères que Cap ne peut pas atteindre. Et c'est cette douleur que Tony ressent, car il est un Yang séparé de son Yin. Blessure, vulnérabilité, Da-sein (être au monde) sont l'essence de Tony le cosmique, sa faille.
Quand Tony exprime dans "Avengers" qu'il a toujours détesté Cap, en réalité, il déteste le fait que Cap était vivant quand lui ne l'était pas (Memento Mori), et que Cap est toujours vivant alros que Howard n'est plus (Memento Mori). Et le cosmique Tony n'a pas accès à l'absolu qu'il aspire à incarner, car il n'est qu'une itération de son père. En devenant père à son tour il règlera son complexe.
A comparer avec le lacunaire message, laissé avec le télépone portable, par Cap : "je ne suis plus là, mais je suis toujours là." Sérénité, protection, évanescence. Captain devient une figure tutélaire, un Dieu retiré, absent, mais qui répond aux prières. Hubris absolu de la part du personnage qui se définit comme une singularité terre à terre ancré dans la matérialité et dans le présent, "hors du temps".
- Et c'est volontaire. La relation entre les deux personnages crée le monde narratif autour de leur rivalité / amitié. L'un ne serait pas un bon personnage sans l'autre, tous les deux seraient des idéologues ou des principes sans fondement.
Tony est "out of time" car il n'a plus le temps, qu'il est mortel alors qu'il dispose de la puissance prométhéenne.
Cap est "out of time" car il est littéralement sorti de la temporalité et a accédé à une existence métaphysique transcendante.
Cap et Tony comparent leurs puissances respectives, qui ne sont pas d'une même nature.
Ils ont une vision et une expérience différentes du temps et de leur place dans le monde, et donc du domaine, de l'étendue de leur pouvoir.
Le conflit de Civil War naît de l'aspiration de l'un à se servir de l'ordre établi, à rentrer dans les rangs, et de l'autre à se dérober, à aller à contre-courant. Ils échangent leurs rôles, se mélangent comme du lait dans un café, ce qui mène au chaos.
- Et c'est ça qui manque avec Captain America 4. Ca manque de world-building, car il n'y a pas de character building. C'est un Nouveau Monde privé de ses deux entités originelles, de son principe féminin/masculin, yin/yang, nihiliste/sublime, ponctuel/général, casuel/absolu.
Le secret de fabrication des anciens Marvel : prendre un vieil acteur ultraconnu, le mettre avec des acteurs moyennement connus, et appliquer un genre cinématographique différent pour chaque film, voire mélanger deux genres qui ne vont pas ensemble.
- Cap 1 : heroic fantasy sous fond de WW2/ Rescue mission (Soldat Ryan/Inglorious Basterds/Indiana Jones) -- Avec Tommy Lee Jones
- Iron Man 1, 2 et 3 : Corporate espionage à la Largo Winch, Espionage (James Bond). -- Avec Jeff Bridges, Mickey Rourke, Ben Kingsley
- Winter Soldier et Civil War : Thriller psychologique (Jason Bourne) avec Robert Redford
- Thor : Magic reality (E.T. téléphone Maison). Avec Anthony Hopkins
- Thor 2 : Le Seigneur des anneaux la terre du milieu.
- Thor 3 : Monthy Python, Gladiator
- Antman : Heist (Ocean Eleven) -- avec Michael Douglas, Laurence Fishburne et Michelle Pfeifer
- Guardians of the Galaxy : Space opera / unlikely team up (Les Miller). -- Avec Benicio del Toro et Kurt Russel.
- Spiderman : ultra classique, origin story et teenage flick, avec Michael Douglas Keaton, Jake Gyllenhaal, et toute la clique mais surtout Willem Dafoe.
- Spiderman 2 : road trip -- Cf ci dessus.
- Shang Chi : Kung-Fu -- Avec l'homme le plus beau gosse de l'histoire Tony Leung Chiu-wai et Michelle Yeoh la femme la plus copiée/collée de Disney.
- Doctor Strange : origin story (Batman Begins) -- Avec Tilda Swinton ET Mads Mickelsen du gros star power
- Doctor Strange 2 : Comedie Horrifique (évidemment vu que c'est Sam Raimi de Evil Dead). On peut aussi dire Rocky Horror Show et Les contes de la crypte, ou American Horror Story) / Slasher / Science fiction. Et le cameo croulant : Patrick Stewart, entre autres.
- Pour les Black Panther la vieille star de service, Angela Bassett et on a aussi Martin Freeman le colonisateur. Y a des aspects d'un peu tous les genres on retrouve même du roi lion (je vois pas les autres genres). King Lear certainement mais c'est dans le Roi Lion déjà du coup c'était hyper cliché en fait de faire ce genre d'histoire pour le premier héros noir africain d'afrique.
- Pour les Thunderbolt c'est le même concept que pour Guardians of the galaxy : unlikely underdog team up, Suicide Squad... Ca risque de pas marcher. Et c'est Julia Louis-Dreyfus qui apporte le star power.
Et bien sûr il faut qu'il y a ait un side-kick super héros qui aura sa propre série / son propre film, et un "mentor" qui vient d'un autre film. (cf Spiderman avec Stark, Fury, Strange). Souvent les personnages principaux ont un rôle de side-kick ou de second rôle, voire d'antagoniste (Stark Civil War, Wanda dans Strange 2).
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Bref ici, avec Captain America 4, on a :
- Premier échec ce n'est pas un genre distinct du genre superhéros, il n'a pas d'identité par rapport à d'autres films de genre. Il y a un trope genre Dr Jeckyll et Mr Hyde mais je pense pas que ça corresponde à un genre cinématographique.
- Il y a un genre cinématographique qui aurait parfaitement collé à la chose et qui est en fait un trope : Ca aurait pu être un Mystère façon 6e Sens ou Mullholland Drive, ou Fight Club ou Memento, quand le mec se rend compte que c'était lui depuis le début ou qu'il était manipulé par lui-même ou qu'il était en train de se trahir lui-même (Blade Runner, Total Recall).
C'est UN ECHEC TOTAL parce qu'on voit ce qu'ils auraient PU FAIRE et ils se sont CHIÉ DESSUS.
Je le dis sans amerthume ni arrogance, mais si moi j'y ai pensé, pourquoi eux n'y ont pas pensé? C'est fou. D'autant que Thadeus Ross est le vrai protagoniste de l'histoire qu'ils ont échoué à raconter.
- Harrison Ford the Inc-RED-ible Hulk pour le Star Power : check. Sa performance est gâchée par le script et la direction, et par le recast de son personnage. Il fait ce qu'il peut. Entre lui et The Incredible Hulk (le vert, le premier film) c'est la série des recast c'est le truc le plus bancal jamais vu. La révélation dans le trailer empêcher de toute façon de dire l'histoire qu'ils auraient dû dire.
- Sam Wilson n'est pas le personnage principal. C'est Harrisson Ford / Ross le protagoniste de l'histoire. Du coup ça ne pouvait pas marcher.
- Les side-kicks nombreux sont tirés de la formule Winter Soldier mais aucun n'a de screentime SEUL avec Sam pour représenter et développer une facette de sa personnalité (le trope main character energy / comme dans Buffy contre les vampires, Everybody Loves Rayond, Dawson's Clique).
- Il y a un essoufflement du principe du cameo d'un personnage solidement établi en appui d'un nouveau héros avec un Sebastian Stan stroboscopique : tu le vois, tu le vois plus. Du coup il manque profondémenr de profondeur au personnage de Sam Wilson qui ne trouve pas de sympathie auprès de son public.
- Du coup, comme aucun personnage clairement établi n'est là pour enterrer le soldat Isaiah, et créer un conflit et donc de l'intérêt, le méchant manipulateur grocervo reste grossier, caricatural et sans saveur, contrairement au Baron incarné par Daniel Bruhl de Civil War, qui lui est un méchant sadique, cruel, impitoyable mais tragique (et beau gosse). On en profite pour dire que Black Panther est un film moyen, bien moins bon que Civil War. Et que Civil War a aussi une meilleure intéraction entre Sam et Bucky que toute leur série dédiée. Désolé pour Tim Blake Nelson mais il n'a aucun star power et encore moins de charisme, sauf pour son talent particulier à incarner justement les crétins sans charisme (Unbreakable Kimmy Schmidt). Du coup son pouvoir, son personnage et son look vert pâte à modeler paraîssent encore plus grotesques, sans compter l'immense retcon que ça implique de s'imaginer qu'il a tiré des ficelles dans l'ombre. Pour le coup LUI il fallait le recaster ou alors détacher son personnage de l'image grocervo vert ridicule. On est au même niveau de FAIL vu avec MODOK dans Quantumania.
- Bref après ce Captain 4 on comprend que Civil War était un vrai Captain America qui faisait une transition parfaite vers les films Avengers. Ici, le rôle que Sam Wilson endosse est évoqué mais pas montré. Et là on entre dans la merditude la plus énorme du cinéma : dire et ne pas montrer.
- Civil War montrait. Il avait toutes les qualités du thriller psy à la Jason Bourne (Winter Soldier), était une suite à ce film. Il était une suite directe à Avengers : Age of Ultron et opérait une synthèse de ces deux longs métrages. En même temps, il introduisait Black Panther et Spiderman de la meilleure façon qui soit, avec l'interaction de leurs armes respectives sur le bouclier étoilé. C'était la fusion de deux univers : les Avengers et les Captain america.
- C'est aussi ce que les créateurs de Captain America 4 ont essayé de faire : faire clasher le monde de Falcon et le Soldat de l'hiver avec un MCU plus élargi. Mais c'était les Thunderbolt qui auraient pu servir à fusionner les univers TELEVISUELS.
- En fait Captain America 4 marche pas, parce qu'il applique une formule qui a marché avec (WinterSoldier + Ultron = Civil War) et tente de faire la synthèse d'un film vieux de 15 ans dont personne ne se souvient (Hulk + Winter Soldier = prout). Deux éléments de casting ont été remplacés (Hulk, Ross), avec des acteurs/personnage qui reviennent mais n'ont aucun star power (la copine de Hulk, le grocervo The Dealer) et dont tout le monde se fout, et qui sont d'ailleurs réduits à des cameo.
- Autre remarque, le déchirement de perdre son papa assassiné, un grand leader respecté (Black Panther) ce n'est pas pareil que d'être un vieux sac à merde décrépit qui mérite que sa fille ait coupé les ponts parce que c'est un assassin, et qui devient président pour faire genre je suis plus un gros salopard (Ross). Y a une confusion des rôles et des sympathies assez problématique dans le parallèle que les scénaristes ont tenté de faire en reproduisant la formule Winter Soldier / Civil War. Et du coup, ce n'est pas à la fin de sa vie qu'un homme doit ou peut se racheter de la sorte, et ça n'attire encore une fois pas la sympathie du public.
- Il y avait la possibilité de faire de ce film un super film d'action / espionage avec une équipe Avengers bâtarde (les Thunderbolts) et un conflit entre Bucky et Sam, avec au final une menace tiède que représentait Red Hulk qui était derrière tout depuis le début et manipulait son monde (Le Baron / The Leader). Mais non, la surrenchère de personnages OSEF doit prendre le pas, chaque petit gribouillis des comics doit avoir sa représentation.
On dirait qu'ils ont pris des bouts d'essai mal joués, mal cadrés, mal dirigés. Des répétitions de chorégraphies de combat molles où les coups ne tombent pas. Falcon de Civil War était mieux.
Et franchement, c'est triste à dire, mais les acteurs ont vieilli et ça se ressent. Et les spectateurs ne veulent pas voir de films qui leur rappellent à eux aussi qu'ils ont vieilli (perso je me sens pas du tout comme il y a 15 ans).
Y a eu une IMMENSE erreur de casting lors des films de 2014. Mackie a 46 ans, soit trois ans de plus que Chris Evans qui en a 43. Ca pouvait pas marcher. Evans faisait déjà fatigué dans Endgame il y a 7 ans. Là, Mackie a l'air en forme pour son âge mais il FAIT son âge.
On comprend que Isaiah et Joachin ont pour rôle de le rajeunir. C'est pour ça que Joachin se change en side-kick naiseux. Mais ça ne MARCHE PAS. JUSTEMENT parce qu'il ne colle ni à l'image de mentor par rapport à Joachin ni à celle de l'apprenti/fiston/next generation de Isaiah en même temps.
Ils essaient aussi avec l'âge de Bucky de donner de la perspective. Mais l'actrice qui dit "I can work with that" a elle même 45 ans. A partir d'un certain âge, c'est pas le mec qui et censé avoir été congelé à 23 ans qui fait "vieux".
Dans Captain America ça marchait parce que Evans avait un personnage qui ne s'impliquait qu'en tête à tête avec les gens et des gens de son âge. Bucky, Widow, Sam. Quand on lui rappelait qu'il était vieux c'était justement pour souligner à quel point il était inexpérimenté et perdu.
Tout tournait autout de Steve en mode main character. Et il y avait une dynamique de jalousie entre les "prétendants" exactement comme quand on a un pote qui a d'autres potes qu'il invite et qu'il est à l'aise mais qu'on sait pas trop comment aborder la dynamique. C'était ça la dynamique de Winter Soldier niveau interrelationnel.
- Peggy dans le passé
- Bucky dont il est amoureux transi pacte de sang je sais pas quoi
- Widow la bonne copine qu'il serait bon de niquer mais qui n'est pas la bonne (avec qui il a une relation clairement d'un gay avec juste une copine).
- Agent Carter (la nièce)
- Sam son pote qui lui matte un peu le cul mais no homo et qui devient jaloux comme une chatte quand Bucky revient
Cap était littéralement un main character comme Cloud de FF7 avec de multiples options. C'était une dynamique JEUNE, d'un mec célib de la vingtaine.
Ici les relations de Sam sont en effet multiples : la meuf black, la cheffe de la sécurtié qui font franchement doublon. Mais aucune amitié même rivale n'en sort vraiment. Isaiah la victime éternelle est le Winter Soldier de Sam, mais on est dans la redite : superpouvoirs, super victime, supermanipulé, superretournedanstapokeball. Et j'ai dit pourquoi ça marche pas (l'âge, l'absence de relation et de dynamique crédible surtout quand il faut avoir vu Falcon et WS). Et pour Joachin, il joue le rôle du petit chien qui adore Sam comme Sam avec Steve dans Winter Soldier, mais il le DIT A LA FIN au lieu de LE MONTRER (au fait c'était ça mon personnage -- SANGLOTS).
C'EST un mauvais film reshooté à la va-vite, une catastrophe qui tient ensemble avec de la post-prod de piètre qualité. Ca veut être un film Captain America mais y a pas le lore pour le soutenir.
Mackie n'est pas un beau-gosse qui fait mouiller, il a une tête cheloue, ça marchait avec Chris Evans parce qu'il était crédible jusqu'à une interprétation quasi-bisexuelle de toutes ses dynamiques, c'est dire l'alchimie qu'il avait avec tous les side-kicks.
En fait à la base ça marche pas parce qu'on n'a pas une Barbisexuelle en tête d'affiche. Personne va faire d'image AI "Is it cake" du fiak d'Anthony Mackie dans 15 ans, tandis que Steve Rodgers et Superman se roulent des pelles sur Tumblr since 2014.
Et puis tout est mal fait. Quand ils courent tous les deux depuis le porte-avion pour décoller j'ai jamais vu PIRE CGI DE MA VIE on dirait du sur-place en low poly à 10 images secondes et y a zéro perspective quand ils s'éloignent en décollant.
La scène des missiles la plus OSEF de l'histoire même là où l'intro de Falcon/WS était bien!!
Joachin n'a aucun capital sympathie OSEF de lui d'une force. Il le dit lui-même, ce qui est un motif récurrent avec lui "ouais personne n'a vu". Il dit son personnage au lieu de le montrer. "Je t'aimeuh je veux être toi je veux un pyjama fait avec ta peau" /ENDCREDITS.
Le méchant est grotesque. Personne n'a vu le film Hulk il y a 15 ans de ça maintenant. Le Cerveau est vert et moche et répugnant et sans charisme. On le laisse vivre pourquoi déjà? AAAAH OUI il avait un gadget au plafond à UN ENDROIT UNE FOIS au début, donc on est censé croire qu'il suffit pas d'aller corriger cette erreur de la nature à coup de frisbee lunaire.
On dirait les restes de vieux films sortis du cimetière (Eternals n'aura pas de suite, The Hulk OSEF et en plus l'acteur de Ross était mort). Au fait comment on sait que c'est un "Celestial" qui est sorti de terre?
Le jeu d'acteur est profondément merdique. On voit que Ford s'emmerde et trouve ses répliques complètement connes. On peut le voir cringe inside. "Nooon cé vrééé ?" "Ah ouais aaah" La moitié due à des répliques de merde la moitié due à son âge? Parfois on voit qu'il met du talent, mais que la réplique est tellement conne.
Mackie lui n'a aucun talent. Pardon mais je ne lui donne pas le charisme même pour un second rôle ni pour un film de série B.
C'est un film de contrat fait sous contrat avec un Mackie sous contrat. Tout le reste est OSEF. A peine un caméo de Sebastian Stan dont on sent qu'il a pas envie d'être là. Et après The Apprentice on comprend qu'en effet il a dépassé le stade du second rôle, ou du film de série B, ou du film de superhéro supercheesy. Bucky est là pour faire le lien avec l'autre navet qui va sortir bientôt, les "Thunderbolts" (rapport au surnom de Ross d'ailleurs).
Ce qui permet de rappeler que ce nouvel univers Marvel est lié à Secret Invasion (vomi).
Le message de Cap4 est aussi con que dans Falcon : oui je suis un négro de service qui veut juste être là et pas avoir de respect, méprisez-moi j'aime ça. Je gaslighte tout le monde qui me dit que je sers de noir de service, que c'est mieux d'être dans un monde de blancs. Les anti "woke" ont rien à dire pour le coup c'est tellement gênant.
Sam est pas daccord avec la meuf qui lui dit de juste pas faire de vagues, mais il est pas d'accord avec Isaiah qui lui dit d'en faire. C'est une girouette morale.
A aucun moment il se desserre le fiak. Le personnage de Sam veut tellement être dans un rôle de Captain America légitime au sein du film qu'il en finit par être complètement transparent, invisible. Et on n'arrive pas à sympathiser avec lui.
L'histoire est à chier, c'est Winter Soldier en cheap.
- L'attaque de la voiture au gun, sans le côté intéressant ou intriguant et à une seule personne.
- Le Serpent/PollosLocos de Breaking Bad qui sert à rien (ironie l'Hydre a plusieurs têtes vs le serpent tout seul, et quand on compare les scènes on compare le nom du perso (comics) avec l'Hydre. Ca accentue le côté cheap de Cap4.
- L'invulnérabilité de Sam là où Fury survivait à peine à son assaut. Ah ouais il se prend un couteau en pleine poitrine mais ça va il peut continuer à flex ses seins. Ce qui est contraire au personnage qui était censé être un simple soldat avec un frisbee et des gadgets. J'ai toujours pas compris d'où venait Pollos Locos ni à quoi il servait.
Ya trop de redite de Winter Soldier et Civil War, le Cerveau est comme le Baron dans Winter Soldier
- Sauf que le Cerveau était celui qui était emprisonné comme Bucky
- Sauf que le Cerveau pouvait se barrer quand il voulait.
- Sauf que celui qui est manipulé est le président.
- La manipulation mentale pffffff
- Avec un flash ou avec une musique faudrait savoir.
Les moments 'je t'aiimeuu' qui sont plaqués au hasard. Ross, Joachin, Bucky...
La naine en minijupe qu'ils ont castée en cheffe de la sécurité kick-ass du président. Mais personne n'y croit!!! Un coup elle prend un Starbucks dans la main tu te dis mais elle fait 1,20 m c'est pas possible on dirait les shorts de youtube où le nain secoue des cordes d'exercice et en fait c'est juste les lacets de son pote.
Falcon et WS était bien mieux. C'est dire...
La disparition d'Agent Carter / PowerBroker, et ils donnent un nom similaire au mec qui a un cerveau muté...
Ils savaient pas quoi faire avec le personnage. La moitié du temps il est là et uhh je suis CAPTAIN AMERICA. Bonjour CAPTAIN AMERICA.
Oh le CAPTAIN AMERICA QUI EST PAS L'ANCIEN CAPTAIN AMERICA. Personne l'appelle "Cap/Captain" ou "Sam".
Mackie est tout seul dans ce film. Tout seul dans son rôle. Il est encore plus rémi que Steve Rodgers dont on avait besoin de se souvenir qu'il se sentait "out of time out of place" tout le temps.
Les cartes rares se trouvent dans les boosters écornés. Il faut les tourner et c'est là qu'on les trouve. J'ai trouvé Mewtwo EX de cette façon 2 fois. J'ai aussi trouvé un Dracaufeu Doré, l'une des 3 plus rares de l'extension.
Beaucoup de gens commencent à dire que c'est encore un (bas+B), sauf que non, ça marche vraiment.
Pourquoi joue-t-on encore à GTA 5 en 2023? Pourquoi les jeux PS5 sont-ils des jeux PS3 avec des nouveaux zolis zeffets graphisques?
Pourquoi les demakes de jeux AAA ou AA sortis sur PS4 ou PS5 sont-ils possibles sur Switch ?
Pourquoi les jeux mettent 6 ans à sortir, et attendent des joueurs qu'ils balancent toujours plus de flouze dans des skins bizounours ?
Pourquoi un jeu, si on le laisse dégénérer vers le jeu à service, finira par offrir des skins de licorne LGBT même dans un survival horror ou un jeu de shoot à la fortnite ou Modern Warfare ? Parce que ces licences n'ont pas d'âme, pas de direction artistique, parce que leur développement sont le fruit de focus groups et qu'ils sont là pour faire du cash, pas pour offrir une expérience de jeu.
Mais JAMAIS je toucherai à cette merde. Fortnite c'est la définition du jeu sans âme, qui touche une génération cramée du cerveau et sans sens du goût, du gameplay, de l'esthétisme.
Une génération qui joue aux jeux-services, de la même façon qu'elle envoie des SMS sur iMessage ou des Snaps avec des filtres tête de chien.
Insupportable
Tete à claque
La licorne LGBT ou le furry c'est pas un problème en soi (quoique le lien avec le porno n'est pas loin...). C'est juste l'image parfaite de cette esthétique Fortnite, cette esthétique GenZ, qui incarne à elle seule tout ce qui me fait vomir dans les JV à services.
Non, les gays et les GenZ me dérangent pas, je suis gay.
Je parle des MICROTRANSACTIONS. Les éditeurs ont flairé le filon, avec une génération de bébés qui veulent être tout mignons et tout zorigininaux mais qui en réalité ne le sont pas du tout et se font traire et tondre à chaque retour au lobby. C'est une génération qui a été dressée à accepter le démat, les microtransactions, et l'absence d'âme dans des jeux free-to-play sans originalité, qui ne font que copier le plus petit dénominateur commun.
Ca commence à puer le moisi quand on voit des skin furries et des licornes LGBT dans les jeux.
Même si en 2008, LittleBigPlanet était coupable de la même chose, aujourd'hui c'est devenu la norme. Les forever games sont conçus spécialement comme des supports de microtransactions, au lieu que les microtransactions accompagnent des nouveaux niveaux à thème ou des collaborations.
Exemple : Fall Guys. Je vais être gentil, je trouve le concept génial. Mais quand on y joue, on se rend compte de la pauvreté des maps, de l'absence de variété, des contrôles à chier... et surtout que c'est une machine à gacha.
Tous les symptômes sont là. Couleurs primaires, criardes, fluo, skins débiles, aucune personnalité, mode en ligne fait pour répéter les sessions sur le mode de l'addiction avec plus de temps passé à être frustré d'attendre qu'à jouer.
Résultat, au lieu de faire des pauses, on regarde le store. Il y a obligation d'être guidé dans le store et de comprendre le système de rewards. Bref je ne vous apprends rien, on vous met la carotte et le bâton, et si vous jouez plus, vous aurez le droit à des skins qui vous permettront de vous distinguer dans la foule de joueurs.
Le jeu est même fait pour que la confusion vous coûte vos chances sur la ligne de départ, si vous n'avez pas LE skin le plus "original" et le plus pétant.
Pareil sur Modern Warfare. Disclaimer : je n'ai jamais joué à ce jeu mais je savais qu'il y aurait ce genre de chiasse. Je viens de vérifier et je suis... pas déçu. Ou déçu... Enfin, je m'y attendais quoi.
Donc, quand on dit que tous les jeux se ressemblent, et que les teubés viennent faire GnNEneueuurrrg céPavrEEEEeééeé SCé déjeyu DIFEURANDsS.
Oui Ducon, Fall Guys et Modern Warfare sont différent. On les voit, les différences. Ca empêche pas les similitudes dans les pratiques, et le fait que ces jeux-services sont dépourvus d'âme.
Fall Guys et Modern Warfare, c'est la même merde. Ce sont des "Forever Games" qui sont des jeux à service avec des lootboxes et des skins qui dégénèrent en cross-overs avec d'autres franchises, et qui se réduisent tous à mettre un costume de licorne LGBT dans un jeu de guerre. Et les joueurs ont toujours la même expérience, celle sur Instagram, Snapshat, TikTok, iMessage...
Et ça, les joueurs n'en veulent pas. Pourquoi ? Parce que ça va dégénérer en Licorne LGBT, en lootbox, en absence d'innovation, en absence de sortie de nouveaux jeux, et qu'ils ne veulent pas être pris pour des pigeons. On ne veut pas de jeux lootbox sur une console qu'on a payée 600 balles, dans des jeux qui coûtent 80 euros. Et on ne veut pas manger la même merde.
Prenez les jeux Ubichiotte. Sérieux, vous voyez la différence entre les jeux Ubisoft vous?
Vous avez attendu 12 ans pour GTA6... mais en réalité vous allez bouffer de la licorne et des lootboxes encore avec ce truc, c'est garanti. Combien de milliards ont été investis dans ce truc ? Horizon 2040 vous y jouerez encore. Est-ce que vous avez réellement envie de jouer à un jeu qui va se foutre de votre gueule en n'offrant rien de plus pendant 15 ans?
Vous aurez des jeux dans le jeu, comme avec GTA5 et ses mods, mais aussi comme LegoFortnite et Fortnite racing ou je sais pas comment ça s'appelle.
Cette perspective est un véritable enfer qui vous emprisonne dans un environnement de jeu unique, vous prive d'expériences diverses et variées, et surtout vous méprise en tant que consommateur, au lieu de chercher à vous divertir en tant que joueur.
Ca, c'est inféfendable et ça va se casser la gueule, c'est en train de se casser la gueule sous nos yeux
La bulle des AAA-services est en train d'exploser, et les licenciements se multiplient dans le monde du développement de jeux vidéos.
On parle de jeux multijoueur en ligne qui ont un budget énorme et qui s'attendent à ce que vous payiez des microtransactions à la pelle, comme Fortnite pour ne citer que lui.
Ce modèle est en crise parce que les joueurs n'en veulent pas, et les développeur exècrent ce genre, et n'ont plus aucune liberté créative. Quand on parle d'annulations de TLOU Online chez Naughty Dogs, et qu'on présente ça comme une fronde des développeurs, il faut relativiser cepenant. En fait, les jeux à services sont voués à créer des chômeurs. Pourquoi ? Parce que les joueurs n'ont pas un temps extensible, et toutes ces compagnies qui font des jeux online sont en compétition pour un marché qui n'existe pas, celui du temps perdu.
Nous ne sommes plus en période de pandémie, et il n'y a plus de couvre-feu, plus de Covid, plus de démissions massives. Il y a surtout une récession aux Etats-Unis, qui dicte que les développeurs comme les éditeurs ont besoin de s'accrocher à des projets qui ne fonctionneront pas, ou alors, d'abandonner des jeux en développement et de minimiser les pertes déjà colossales.
C'est ce qui se passe avec SONY en ce moment. SONY ne voulait pas laisser cette manne à des tiers, et cherchait à trouver sa propre poule aux oeufs d'or. Mais le marché est devenu tellement risqué, qu'ils se rétractent. S'en suit une absence de jeux à sortir.
Les leaks récents d'Insomniacs montrent le pessimisme qui règne chez les développeurs de jeux vidéo en général, et pas que chez SONY.
Les gars de CD Projekt on fait les frais de cette demande pour des titres sans âme et sans pédigrée, contruits à base de sous-traitance et de crunch et sortis trop vite parce que les éditeurs le dictaient.
"Cyberpunk 2077 quest director Paweł Sasko said everyone mostly agreed with the idea."At least when it comes to triple-A, we are just running at a fucking wall, I think, and we're gonna crash on that wall really soon.""
On peut aussi citer le cas Pokemon E/V, qui lui n'a même pas cherché à redresser la barre avec des mises à jour, et pire, a sorti des DLC encore plus catastrophiques visuellement et au niveau des performances.
Le différentiel de puissance n'est donc pas entièrement à blâmer. Mais pendant que les joueurs achètent des machines à 600 balles pour avoir des jeux AAA dessus, les développeurs eux n'y trouvent pas leur compte. Les joueurs continuent de s'arracher les machines, mais les jeux ne sont pas au rendez-vous, ou alors, ils se ressemblent tous, ou bien les killer app d'hier déçoivent aujourd'hui.
Le problème actuel est que les éditeurs ont cru, en 2020, que la croissance liée au Covid-19 allait compenser l'écroulement de la productivité lié au confinement.
Pour chaque AAA qui met 5 ans à sortir, on a 20 jeux indépendants génialissimes qui sortent.
- Cult of the Lamb
- Tunic
- Hades
- Hollow Knight
- Cuphead
- It takes two
- Little Nightmares...
Est-ce que vous voyez un point commun entre tous ces jeux? Ils ont des DLC, mais ce ne sont pas des jeux à services. Ce ne sont pas des jeux pour lesquels on a besoin de payer le Online le tiers de ce que la console à coûté (et cette remarque vaut pour Nintendo et sa Switch vieille Lite à 200 balles qui devrait être sous les 100 euros comme la 2DS en 2013).
Ils ont des petites équipes, et ils font du chiffre avec un budget moyen.
Vous remarquerez aussi que tous ces jeux sont édités en physique après avoir vécu en tant que jeux téléchargeables, souvent d'abord sur PC, puis grosses consoles PS4/One et enfin avec une version Switch.
On en revient aussi à l'illusion des éditeurs et constructeurs, que le démat est l'avenir. Non. Le démat, les jeux en ligne massivement multijoueurs, le modèle créé par Valve des jeux mis à jour pour tout le monde constamment et qui efface l'intérêt des copies physiques, n'est plus ce qui attire les joueurs. Il y a un divorce total entre les jeux qui sont des jeux vidéos à part entière, et les jeux-services qui sont des modes en ligne purs.
Uncharted 3 a vu son mode en ligne publié comme un free-to-play sur PS3, et TLOU2, lui, s'est vu amputé d'un mode multi qui était présent sur TLOU1. L'idée étant qu'on pouvait remettre à plus tard un mode multi, puis en faire un jeu, puis un jeu service à part entière. Et poc, la bulle éclate aujourd'hui : les joueurs ne veulent pas de ces jeux.
Les joueurs n'en veulent pas, parce qu'ils n'apportent aucune plus-value aux expérience ludiques.
Ce qui m'en fait arriver aux AAA des consoles de 2013 qui finissent par sortir sur Switch, qui a une vieille technologie plus proche de la PS360 de 2006 que de la PS4/One.
- Hogwarts Legacy
- Nier Automata
- No Man's Sky
Sortis à l'automne 2021, ces deux derniers titres ont montré une chose : les graphismes ne font pas les jeux. Les jeux n'évoluent pas, juste parce que les graphismes évoluent.
Mais ce ne sont que des cas extrêmes. On a aussi l'intégralité des jeux PS5 et Series X qui sortent sur des hardwares inférieurs, la PS4/Pro et la Series S.
Double lesson à en tirer : la course à la puissance ne veut pas dire que les développeurs savent innover, et les titres AAA qui poussent les graphismes en espérant faire du flouze sur le dos des gamers avec des coûts cachés, des paywalls, des pay to win, ne trompent pas leur public.
Breath of the Wild et sa suite ont aussi montré que l'innovation peut venir sur une console aux graphismes vieillots, déjà dépassée par les smartphones à sa sortie.
Enfin, d'un point de vue plus subjectif, les AAA n'ont aucune âme propre. Visuellement, ils ne frappent pas. Et côté sensations, on a la même sensation à jouer à un Resident Evil VIII qu'à un TLOU2, qu'à un Ghost of Tsushima. Si tous les jeux se ressemblent visuellement , même quand ils ne sont pas des gacha-arnaques, alors comment intéresser les joueurs ?
Alors cette communauté peut être autant dans le déni qu'elle veut, la réalité va la rattraper. Comme toujours, je suis le premier à dire les termes, et comme toujours, il y aura un revirement de vestes.