Points positifs :
- Des sprites 2D de personnages absolument magnifiques.
- Des modèles 3D pour les héros qui sont parmi les plus beaux du jeu vidéo dans le style Japanimation.
- Certains ajouts venant de Persona 4 et 5 pour les combats sont les bienvenus.
- Des menus et un habillage du HUD bluffantes.
- L'ajout de la jauge de Théurgie est une excellente idée.
- On ne se lasse pas des combats (sauf quand on commence à perdre de l'intérêt pour l'histoire et les personnages malheureusement).
- Les nouvelles pistes comme It's Going Down Now et Color Your Night dans mon top de ce que le compositeur de la série a pu faire. Bravo aussi pour la version reload de Changing Season.
- Mitsuru Kirijo qui est réellement au centre du conflit principal et Aigis, pour qui le thème est message central du jeu. Deux designs de personnages magnifiques et elles sont très agréables à suivre.
- Chihiro et attachante et son histoire a du bon mais...
- Les quêtes sociales de 2 ou 3 personnages tertiaires sont funs à suivre, notamment celle de Maya. Merci d'ailleurs pour la super traduction des dialogues!
- Des Seiyuu Japonais (doubleuses et doubleurs) qui font un travail extraordinaire. Notamment Mitsuru, Elisabeth ou encore celle de Aegis (VO de Aerith) qui a une belle évolution dans sa voix quand on avance dans le jeu.
♦ Points neutres :
- Un décalage bizarre entre l'école qui semble flambant neuve avec des décors magnifiques et l'impression d'être dans un lycée public qui n'a pas de thune quand on voit les professeurs et certaines choses durant l'année scolaire. C'est peut-être volontaire.
- Un mode difficile pas si difficile ; pour certains moments, c'était dommage, pour d'autres, c'était tant mieux.
Points négatifs :
- Pourquoi pas d'attaque synchronisées entre les personnages ?
- Le côté apathique du héros, marque de frabrique des Persona, est ici vraiment chiant par moments.
- En dehors des 2 personnages cités dans les points positifs, les héros sont pour la plupart vraiment oubliable (surtout Fuuka et Akihiko).
- Le pseudo humour de Junpei est lourd et Yukari, qui passe son temps à se facepalmer en l'insultant au bout de 50 heures, c'est bon, on a compris.
- Une histoire entre Junpei et Chihiro qui aurait pu être plus touchante si ce n'était pas pour sa tête de con pendant quasiment les 80% du jeu.
- Des dialogues qui se répètent inutilement (sentiment de déjà-vu avec FF16) et ne servent même pas à exposer réellement les sentiments des personnages et leurs vrais désirs.
- L'impression de groupes pas très soudés et qui le deviennent de manière forcée à la fin.
- Aucune activité de groupe, ou presque.
- Pas fun dans le côté répétitif de Tartare. Quasiment la même musique en boucle pendant des dizaines d'heures et des décors vraiment inintéressants.
- Certains étages de Tartare qui sont beaucoup trop grands sans raison.
- 90% des Boss très oubliables, tout comme leurs musiques.
- Certaines musiques, comme celle du dortoir ou la musique joyeuse en journée que tu entends dans toutes les quêtes de personnage secondaire ou presque... au secours.
- Quelques reprises musicales en dessous des originales, surtout concernant les performances de la nouvelle chanteuse.
- 90% des dialogues font le minimum dans la mise en scène et ont du mal à être prenants ou drôles.
- De gros problèmes de rythme durant cette année scolaire.
- La plupart des histoires des personnages durant leur quête sociale sont banals et rapidement oubliables.
- Les quêtes sociales, en dehors du temps ou du contexte de l'histoire principale, créent parfois clairement des décalages dans la façon dont les personnages se comportent dans les cinématiques de l'histoire principale et durant les quêtes sociales
- Un modèle 3D aussi cheap pour Toriumi-sensei, c'est impardonnable.
- Du coup, je n'ai jamais vraiment été pris dans les enjeux et histoires des 3/4 des personnages.
- Les vraies cinématiques doivent se compter sur les doigts d'une main.
- Pas assez dramatique pour vraiment marquer, pas assez drôle pour me décrocher un sourire, à part un ou deux moments sur plus de 100 heures de jeu.
- Il manque de grands moments à cette aventure.
- Un des méchants clairement suspect depuis le début du jeu et qui créer un twits scénaristique clairement naze.
- Une extension annoncée peu après la sortie alors que son histoire existait déjà dans un ancien jeu Persona 3 ?
Conclusion :
Le temps que j'ai passé avec Persona 3 Reload fut compliqué par moment. Cette impression de manger une immense tartine sur laquelle on aurait étalé un tout petit peu de beurre se faisait sentir réguliérement.
Je trouvais Persona 5 bien meilleur pour faire ressentir des émotions, il jouait merveilleusement bien avec ses limitations techniques dans la mise en scène pour créer des moments drôles, poignants ou même tristement malaisants.
Vous l'avez compris, les personnages m'ont peu marqué pour la plupart ; il n'y a pas un grand protagoniste évident, on doit juste sauver le monde en bref.
Il y a quelque chose d'un peu impersonnel que j'ai trouvé dans l'histoire de ce Persona 3 Reload, comme si j'avais déjà vu ça mille fois et qu'aucun moment grandiose ne permettait à cette histoire basique de briller. Et il n'y a aucun twist grisant dans l'histoire.
Parfois, on a l'impression que la plupart des personnages qui sont liés au groupe Kirijo le sont de manière très forcée.
C'est pour ça que Aegis et Mitsuru sont attachantes ; elles sont réellement directement impliquées dans le conflit sans devoir nous raconter un passé tortueux dans des dialogues à rallonge. Si tu retires le passé des autres personnages, ça pourrait juste être des personnages random du dortoir qui sont là pour t'aider à sauver le monde.
Et c'est un autre souci : les personnages rejoignent le groupe parfois hors champ et ont rarement de grands moments bien à eux.
Au passage, attention les yeux, car le bleu vif et le blanc sont les couleurs principales du jeu et ça devenait parfois compliqué le soir.
Bref, j'ai passé de bons moments avec ce jeu mais plus j'y pense et plus je suis déçu.

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